Les Anglais qui ne raffolent ni des Français ni des Irlandais racontent actuellement l’histoire suivante :
Sarkozy est dans son bureau élyséen. Le téléphone sonne. « Allo, Monsieur Sarkozy, ici Paddy. Je me trouve au Pub de la Harpe à Galway en Irlande. Je vous appelle pour vous informer officiellement que nous déclarons la guerre à la France. Nous avons voté contre le Traité de Lisbonne.
« Assurément, Paddy, voilà une nouvelle qu’elle est importante ! », répond le président français (dans son français usuel). « Votre armée : combien de divisions ? »
« Au jour d’aujourd’hui », répond Paddy après quelques instants de réflexion, « notre armée est constituée de moi, de mon cousin Sean, de mon voisin Seamus et du club de fléchettes du pub. Ca fait bien 11 personnes. »
Sarkozy répond : « Je dois vous informer, cher Paddy, que j’ai 100000 hommes sous la main, prêts à dégainer dès que je leur en donnerai l’ordre. »
« Vingt dieux ! », dit Paddy. « Je vous rappelle. » Le lendemain, coup de fil de Paddy. « Monsieur Sarkozy, nous sommes toujours en guerre avec vous. Nous disposons maintenant d’un véritable matériel d’infanterie ! »
« Mais encore ? », demande Sarkozy.
« Pour tout dire, nous avons deux moissonneuses-batteuses, un bulldozer et le tracteur de la ferme de Murphy. » Sarkozy soupire, amusé. « Sachez, mon cher Paddy, que j’ai 6000 blindés et 5000 automitrailleuses. Par ailleurs, depuis que vous m’avez déclaré la guerre, je dispose de 50000 hommes de plus. »
« Que les dieux soient avec nous ! », répond Paddy. « Je vous rappelle. » Le lendemain, nouveau coup de fil de Paddy : « On continue. Nous disposons maintenant d’une aviation. Nous avons fixé deux mitrailleuses sur l’ULM de Jackie McLaughling. Sachez par ailleurs que quatre hommes du Pub Le Shamrock se sont joints à nous ! »
Sarkozy se racle la gorge et prépare le coup de grâce : « Paddy, j’ai 100 bombardiers et 200 chasseurs. Mes bases militaires sont entourées de sites anti-missiles guidés par laser. Et mon armée est désormais de 200000 hommes ! »
« Jésus, Marie, Joseph ! », dit Paddy. « Je vous rappelle. »
Le lendemain, coup de fil à l’Élysée. « Mon meilleur salut, Monsieur le Président ! Je suis désolé de vous informer que nous annulons notre déclaration de guerre ».
« Vraiment, j’en suis navré », dit Sarkozy. « Mais pourquoi ce revirement soudain ? »
« Voilà », dit Paddy. « On a longuement discuté en buvant quelques pintes de Guinness et en grignotant des paquets de chips. On a pensé qu’on ne pouvait foutrement pas nourrir 200000 prisonniers. »