CADTM, 8 juillet 2007.
Mark Weisbrot est économiste et codirecteur du Center for Economic and Policy Research, dont le siège est à Washington. Au plus fort de la crise argentine, en 2002, il a été l’un des rares économistes à recommander au pays de ne pas signer d’accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), qu’il compare à la dictature de Suharto en Indonésie. Selon lui, la décision de l’Argentine a été clé pour réduire l’influence de l’organisme au niveau international parce qu’elle a démontré aux autres pays qu’il était possible de connaître la croissance et d’avoir accès au marché des capitaux sans le FMI.
En avril dernier, il a présidé une conférence à Washington avec la ministre de l’Économie, Felisa Miceli, au cours de laquelle il a réitéré ses éloges sur la récupération économique de l’Argentine. Au cours d’un entretien avec Cash, supplément économique du quotidien argentin Página 12, il a affirmé que les Etats-Unis ne pourront pas recréer une institution similaire. Il a également mis en valeur le processus d’intégration auquel s’attèlent les pays d’Amérique latine et la décision de Chavez d’utiliser les pétrodollars pour se transformer en prêteur de la région, mais il affirme que le Venezuela n’est pas le leader du nouveau processus : « Tous contribuent à changer les relations entre la région et les Etats-Unis ». (...)
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