Autant je suis convaincu que les casseurs n’ont pas lieu d’être dans les manifestations pacifistes, autant on l’a vu en Grèce, des policiers déguisés en casseurs, c’est possible aussi. Mais bon, en république française, me semble-t-il, on a déjà vu ça... Il n’empêche qu’un raz-le-bol généralisé puisse engendrer de tels débordements.
Mais une autre question, réélement pertinente, me taraude l’esprit ces temps-ci. Sur le même sujet, mais observé sous un angle différent. J’ai trouvé minables, les propos de la ministre de l’intérieur. Il y a le feu dans les iles, un réél brasier social, et la ministre a trouvé intolérable les évènements qui ont lieu ces temps-ci dans les DOM...
Ah... Juste une question de bon sens, biscotte je ne comprends pas tout. Voilà : Est-ce que sous la "Commune", les révoltés étaient des casseurs ? Et aussi, est-ce que les acteurs de la "Révolution Française" étaient des casseurs ? Et pour finir, est-ce que dans nos iles, et bientôt sur notre territoire, les "révoltés" seront des casseurs ? Obligatoirement des casseurs ?
Car à défaut de cracher sur "La Commune" et "La Révolution Française", pour cause de "casseurs", on ferait bien de prendre en compte la cause des "Révoltés" et des seuls moyens qu’ils ont pour se faire entendre. Puisque même les urnes ne sont pas respectées, on le voit avec la constitution européenne, et la chute des droits fondamentaux de notre république, les moyens dont disposent les populations pour se faire entendre sont réduits à peau de chagrin. Droit de grève aussi !
Si une révolution se lève dans ce pays, et à juste titre, le mot "casseurs" fera rire les foule. Parce que l’histoire de notre pays parle pour nous, la révoluton française est notre héritage, et parce qu’une véritable révolution se passe dans la rue lorqu’il n’y a plus personne pour nous entendre.
J’ai envie de dire ceci :
"Eh ! Vous là -bas... Vous avez intêret à courir vite, si le peuple se lêve ! Pourquoi désirer nos voix, et nous mépriser tout aussitôt, dés la victoire acquise ? Et pourquoi, vous qui avez le pouvoir, étes-vous si loin de nos préoccupations ? Ne demandez plus nos voix, si c’est pour les piétiner si facilement ! Vous avez de trés beaux discours, parfois même osés et sympathiques, mais vous étes bien loin de nos besoins réels, et de nos exigeances. Vous construisez ce qui fait votre petite gloire passagère, mais votre politique n’est qu’un égarement de mots ! Vous avez la vie belle et vous gouvernez sans nous ! Alors franchement, voter encore pour vous... Non merci ! Vous avez intêret à courir vite, si le peuple se lêve !"
Lou Florian