
L’Armée d’Équateur a écarté ce samedi l’hypothèse d’une attaque des Forces Armées révolutionnaires de Colombie (FARC), contre des militaires colombiens depuis le territoire équatorien.
Le général Fabian Narváez, chef de la IV Division de l’Armée Amazonas, a dit à la presse que des unités militaires équatoriennes se trouvent dans la localité frontalière de Puerto Nuevo, là où les FARC auraient hypothétiquement attaqué des troupes colombiennes, selon des versions des autorités de ce pays.
« J’écarte cette situation », a remarqué Narváez, après avoir insisté sur le fait que l’Armée équatorienne a le plein contrôle de la zone frontalière, avec des unités qui se trouvent depuis plusieurs semaines dans ce secteur.
Le commandant de l’Armée colombienne,le général Mario Montoya, a assuré ce samedi que la guérilla des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) a lancé hypothétiquement vendredi une attaque avec des explosifs, depuis l’Équateur.
« (Vendredi) à 11H15 heure locale (16H15 GMT) ont été lancés hier cinq cylindres chargés d’explosifs depuis le territoire équatorien vers le territoire colombien. Le produit de cette action a blessé le soldat Uriel Muñoz qui souffre d’une frature et de blessures au niveau du thorax », a dit Montoya à des journalistes.
Le général a attribué l’attaque des dernières 48 heures aux Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).
Mais, en opposition à cette version, des représentants de la Confédération d’Organisations Campesinas de la zone frontalière colombo-equatorienne, ont assuré que c’est l’Armée colombienne qui a entamé des harcèlements depuis son territoire vers l’Équateur, spécifiquement dans la province équatorienne de Sucumbàos.
TeleSUR - Efe/n N