Un communiqué du PARC (Palestinian Agricultural Relief Committees) :
Selon un ordre militaire, l’armée israélienne interdit aux Palestiniens de récolter leurs olives.
L’armée israélienne a annoncé ce matin un nouvel ordre militaire qui interdit aux Palestiniens dans toute la Cisjordanie de récolter leurs olives. Des sources militaires du Quartier Général de l’armée israélienne pour la région centrale ont mentionné que l’armée allait renforcer ses troupes et ses missions afin de durcir le siège des villes et villages palestiniens. En conséquence, il ne lui serait pas possible de protéger les familles palestiniennes qui récoltent leurs olives des agressions des colons. Une autre source a exprimé sa crainte que la récolte des olives ne représente des activité hostiles à l’encontre d’Israël.
Par cette déclaration, l’armée donne clairement licence de tuer les familles et les fermiers palestiniens qui récoltent leurs olives, à un moment vital qu’ils attendent avec anxiété toute l’année durant. De plus, cet ordre est en contradiction manifeste avec la Quatrième Convention de Genève, qui oblige la puissance occupante à protéger les populations civiles des territoires sous contrôle. En décrétant un tel ordre, l’armée israélienne néglige une fois de plus sa responsabilité de protéger le peuple palestinien.
Cette menace réelle ne met pas seulement en danger les vies des familles et des fermiers palestiniens en les livrant aux mains des colons - qui ont multiplié depuis la semaine dernière leurs agressions, les incendies de terres agricoles, voire même les vols de récoltes - mais contribue à aggraver la situation déjà désastreuse de l’économie palestinienne.
Nous appelons la communauté internationale, et tous nos amis dans le monde entier, qui nous ont toujours aidés, à agir et à nous soutenir dans cette épreuve critique.
Nous vous demandons de contacter immédiatement vos représentants politiques et vos ambassades, pour exiger du gouvernement israélien l’annulation de cet ordre militaire et la protection des fermiers palestiniens contre les colons.
Merci de diffuser largement ce communiqué auprès de vos amis et connaissances.
Pour plus d’informations :
Site web :http://www.pal-arc.org/
« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».
Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute
Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.