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Julian Assange est traité comme un animal dans une cage

Julian Assange entrant un jour après l’autre au commissariat de Beccles, Norfolk. Signant toutes les 24 heures pour certifier un jour de plus qu’il ne veut pas s’échapper. montrant le bracelet électronique qu’il porte à la cheville, qui permet de surveiller tous ses mouvements. Essayant de continuer son travail intensément surveillé par divers équipements électroniques et caméras. Ce sont les images que présente ce reportage réalisé par Wikileaks et envoyé aujourd’hui, jour où cela fait 6 mois de sa mise aux arrêts à domicile dans la demeure de Elligham Hall, Norfolk, Angleterre.

"Il est traité comme un animal en cage". C’est ce qu’a dit Sarah Harrison, une de ses plus proches collaboratrices.

La video montre la situation de surveillance permanente à laquelle est soumis l’éditeur Australien. Sa collaboratrice Harisson montre une des caméras qui sont apparues autour de la maison depuis son arrivée. Vaughan Smith, son hôte, le propriétaire de la maison, son grand protecteur sur le sol britannique, se montre contrarié par la prolifération de dispositifs de surveillance dans sa maison.

"Je pense qu’il est soumis à un régime assez intrusif. Porter ces bracelets aux chevilles que tu ne peux quitter, savoir qu’on peut te pister, ça fait que tu es dans une espèce de prison électronique... Il y a 3 boîtes dans la maison. Selon ce que j’entends, ce qu’elles font c’est dire si Julian est à la maison ou pas.

Le reportage montre ces trois dispositifs qui sont connectés au bracelet électronique que l’Australien porte à la cheville et qui envoient l’information à la police. Joseph Farrell, l’un de ses plus proches collaborateurs, explique que les conditions dans lesquelles se trouve Assange rendent le travail considérablement plus difficile.

WikiLeaks estime que Julian Assange, que la justice suédoise réclame pour de supposés abus sexuels et viols, est soumis à un traitement injuste et disproportionné. Que la demande d’extradition qui le concerne cache d’obscures manoeuvres politique pour aboutir à un procès. C’est pour cela qu’ils ont accompagné la video d’un écrit par lequel ils réitèrent leurs objections à l’ordre d’arrestation international que la Suède a émis l’an dernier. Ils l’ont fait une semaine après que la question des ordres d’arrestation internationaux ait été abordée au Parlement Européen.

Le site considère que l’ordre émis par la Suède contre Assange le 26 Novembre dernier dissimule une motivation politique. Que l’on prétend utiliser le pays scandinave comme escale pour l’envoyer en dernière instance aux États-unis. Ils sont d’avis que le Parlement Européen devrait étudier le cas de Assange et aborder la question selon laquelle les ordres d’extradition entre pays membres devraient pouvoir être refusés quand il est clair qu’existe une motivation politique occulte. Le document reproduit dans l’ensemble les arguments de la défense de l’Australien en ce qui concerne son extradition. Arguments qui ont été refusés par la Cour de Belmarsh en février dernier.

Assange a fait appel de la décision d’extradition en Mars et attend le jugement de cet appel le 12 Juillet prochain à Londres

Information d’"El Pais"

Source : Cubadebate

Pourtant...

Selon Oliver Stone, "Wikileaks a été une grande bénédiction"

Iroel Sanchez :

Le célèbre cinéaste Oliver Stone a affirmé lors d’une rencontre avec les étudiants et les professeurs de l’Ecole des Politiques publiques Lee Kuan Yew de Singapour que "wikileaks a été une grande bénédiction pour les gens qui comme moi pensent que seule la vérité peur nous aider."

(...) Ici la traduction des ses paroles sur le soldtat Bradley Manning et Wikileaks :

Le mandat [du président Obama] est celui des médias, pas celui des gens. Il se met à rire quand un manifestant se lève en disant : "Qu’en est-il de Bradley Manning et de la manière dont il est traité ?". (Il hausse les épaules) Ce qu’il en est ? "C’est drôle", dit-il. Ce n’est pas sympathique. C’est une situation très horrible que nous avons aux Etats-Unis.

"[Manning] est emprisonné dans des conditions très cruelles. En désaccord avec notre Constitution. Depuis plusieurs mois Obama a été sollicité à son sujet dans notre pays à des occasioons répétées. Et il n’a jamais rien fait pour lui. Il n’a pas fait en sorte qu’il soit jugé non plus. Mais cela, évidement c’est sûr, c’est ce qui est arrivé aux gens de Guantanamo et à beaucoup d’autres personnes dans le monde dans notre système de détention. (...)"

Source : La pupilla insomne

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L’affaire Julian Assange aurait été réglée en quelques mois si nous avions une presse agressive et indépendante qui aurait mis une claque aux autorités américaines et britanniques pour leur persécution criminelle d’un journaliste qui a révélé des crimes de guerre.

Stefania Maurizi

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