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De l’usage du gaz sarin en Syrie... Décidément, Carla del Ponte n’a pas de chance !

Ambassade de Serbie à Paris :

Le général Del Vecchio sur les meurtres des Serbes du Kosovo

le 19 janvier 2009.

Les Albanais ont commis les crimes terribles au Kosovo-Metohija, et parmi les responsables pour les meurtres en masse des Serbes sont également les ex-commandants de l’UCK et les Premiers ministres du Kosovo, Ramush Haradinaj et Agim Qeku, a publié le journal italien « Panorama » se référant au témoignage du général italien Mauro del Vecchio qui a commandé en juin 1999 une brigade avec sept mille soldats dont les membres du contingent italien de la KFOR. Dans un texte analytique illustré par les photographies des Serbes tués, l’hebdomadaire de Milan indique que les Serbes sont devenus victimes du nettoyage ethnique dès que les forces du Pacte atlantique sont entrées au Kosovo, en juin 1999, après l’arrêt des bombardements de la RF de Yougoslavie de l’époque : les extraits du texte de l’hebdomadaire italien.

De la tragédie des Serbes du Kosovo-Metohija, pour „Panorama“ témoigne le général italien Mauro del Vecchio qui indique qu’alors au Kosovo « on sentait la mort partout ». « Les premiers vingt jours j’obtenais chaque matin les rapports sur les corps des Serbes et des Roms délaissés près de la route...Celui qui n’a pas fui risquait la mort ou l’enlèvement », a raconté le général italien, aujourd’hui sénateur du Parti démocrate dans la Chambre haute du Parlement italien. « Les maisons serbes abandonnées ont été incendiées et détruites et ce qui est le pire, les Albanais détruisaient également les églises et monastères serbes. Leur but a été d’effacer chaque trace de la présence serbe au Kosovo », a dit Del Vecchio en ajoutant qu’ils n’ont osé transmettre rien de cela aux journalistes. Aux soldats italiens ont été confisquées les photographies témoignant des crimes horribles des Albanais du Kosovo sur les Serbes. Certaines d’entre elles ont été, cependant, sauvegardées et « Panorama » les a publiées le 18 décembre dernier. On peut y voir les soldats italiens emporter les corps des civils serbes étant donné que les Albanais pensaient probablement que les soldats de l’OTAN nettoieraient l’affaire sale. Certaines photographies prises par les soldats italiens sont tellement horribles que la rédaction de « Panorama » a décidé de ne pas les publier.

« A l’époque où ces photographies ont été prises, cette région a été contrôlée par Ramush Haradinaj, commandant de l’UCK qui est devenu plus tard président du gouvernement du Kosovo », a indiqué l’auteur du texte en expliquant qu’il s’agit « de l’homme acquitté en avril dernier par le TPI de La Haye de toutes les accusations pour les crimes de guerre ».

Dans une interview accordée à « Panorama », l’ex-chef du Bureau de la MINUK pour les personnes portées disparues, Pablo José Baraïbar, a présenté les données sur l’enlèvement des Serbes commis par les terroristes et séparatistes albanais en juillet 1998 à proximité de Orahovac. Il a enquêté sur ce crime en 2005 lorsque dans la fosse comune Volujak, à 50 kilomètres de Priština, ont été trouvés les corps de 26 civils serbes. Baraïbar dit qu’une femme, libérée par les terroristes, a déclaré qu’elle avait entendu clairement l’ordre de l’officier de l’UCK de l’époque et actuellement président du Parlement du Kosovo, Jakup Krasniqi : « Tuez-les tous ! » en pensant aux hommes enlevés parmi lesquels il y a eu également des garçons.

« Au moment où nous avons eu tout finalement – les victimes, les preuves et les témoins – le TPI de La Haye nous a dit qu’il était trop tard pour une nouvelle enquête car le Tribunal cessera de fonctionner en 2010 »

, a déclaré le diplomate du Pérou en soulignant que « la justice du Kosovo ne s’intéressait pas à ce cas ». La question du trafic d’organes des Serbes kidnappés a été actualisée lorsque la procureur en chef du TPI de La Haye, Carla del Ponte, a parlé de cela, après avoir quitté la fonction, dans son livre « La Chasse » après quoi le Conseil de l’Europe a confié l’enquête au parlementaire suisse Dick Marty, rappelle l’hebdomadaire de Milan « Panorama ».

Sur Bellaciao en 2009, le premier commentaire : :

Le trafic d’organes de prisonniers serbes organisé par les militants albano-kosovars en 1999-2000 s’est déroulé quand Kouchner était, au nom de l’ONU, gouverneur du Kosovo et il semble avéré que la mission de l’ONU a tout fait pour empêcher que ces trafics soient révélés, allant même jusqu’à détruire des preuves. Comme cette affaire est à son tour étouffée par les grands médias, je rappelle qu’elle a débuté avec les révélations au printemps dernier de Carla Del Ponte, ancienne procureure du Tribunal de La Haye, dans un livre qui n’est pas prêt d’être traduit en français. Les enquêtes qui en ont résulté - par le tribunal serbe pour crimes de guerre et par le Conseil de l’Europe - ont déjà montré que 300 prisonniers serbes, mais aussi sans doute des prostituées "usagées" après "service" au Kosovo, ont été forcés de subir l’extraction de certains organes dans le nord de l’Albanie, avant d’être liquidés. Les organes étaient ensuite vendus à de riches clients, notamment israéliens. Ce meurtrier trafic était organisé par l’Armée de libération du Kosovo, couverte par la mission dirigée par Kouchner.

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