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Affaire Karachi : « It’s more fun to compete » ? Message d’un tueur blessé.

Le blog de Zad Takieddine

Reproduisons l’article car le blog est parfois inaccessible et la presse n’en donne que des morceaux - qu’elle choisit, bien évidemment. Les liens vers des PDF à télécharger sont mis en toutes lettes

J’ACCUSE ET JE DENONCE

En ces jours, où notre pays va faire un choix essentiel pour son avenir, j’accuse et je dénonce le fonctionnement d’un système qui sape les fondements de notre démocratie et bafoue les droits élémentaires du justiciable.

Après plusieurs mois d’un harcèlement judiciaire permanent dans le cadre de mises en examen injustifiées et injustifiables, tant en droit qu’en fait, j’ai décidé de porter sur la place publique les éléments attestant de l’état de déliquescence du système mis en place par le pouvoir et de la façon dont ce dernier entend, pourtant, le faire perdurer, pour son bénéfice exclusif et personnel.

En effet, afin de surmonter la crise tant économique que morale qui chaque jour affaiblit l’unité nationale, il est essentiel de mettre à bas le système actuel caractérisé par une corruption généralisée touchant le plus haut niveau de l’Etat.

La situation atone de l’économie française marquée par une baisse sensible de la demande intérieure aurait du conduire le pouvoir à prendre des décisions aussi courageuses qu’intelligentes pour relancer la croissance, en mettant l’accent sur les contrats internationaux dans les secteurs où la France a toujours été performante (principalement l’armement, les transports et l’énergie).

Souvenons-nous des paroles du président candidat expliquant qu’il irait chercher la croissance avec les dents en soulignant l’importance de ces grands contrats à l’exportation.

Or comment dans un tel contexte expliquer et justifier les choix ineptes en matière de politique étrangère effectués depuis 2007 et qui ont conduit à la perte de plusieurs contrats pour ne citer que les plus fameux :

 échec lors de la vente de réacteurs nucléaires à Abu Dhabi par le trio Areva/EDF/Total,
 fiasco retentissant d’Alstom, pourtant grandissime favori, lors de l’appel d’offre du TGV Médine la Mecque ;
 absence de notre pays dans le cadre des récents achats d’armement de l’Arabie Saoudite pour plus de 400 milliards de dollars !!!

Je dénonce l’incapacité du pouvoir qui uniquement, guidé par la nécessité d’occuper de façon permanente l’espace médiatique, n’a jamais pris le recul nécessaire à une analyse approfondie, seule à même de permettre la prise de décisions efficaces et structurantes pour notre pays.

Quelles sont les raisons qui ont poussé le pouvoir à privilégier la Libye, la Syrie et le Qatar (http://www.takieddine.fr/FranceQatar.pdf) , en ignorant de toute sa morgue l’Arabie Saoudite ? Alors même que ce pays reste l’acteur central et la seule puissance de nature à influencer efficacement les intérêts occidentaux dans le golfe et le monde arabo-musulman par sa position géographique, ses ressources et son leadership « moral ».

A ce titre, les récentes dénégations du Président actuel quant à sa volonté, réelle et établie, de procéder à la vente de réacteurs nucléaires à la Libye sont aussi vaines que ridicules. Ce sont vos décisions ayez au moins le courage de les assumer.

Je vais, pour ma part, en donner les raisons à nos compatriotes et dénoncer ainsi les personnes qui ont, depuis plusieurs années, dicté la politique étrangère de notre pays : Messieurs Claude Guéant, Bernard Squarcini, et Ahmed Djouhri qui se fait appeler Alexandre.

J’accuse en effet ce triumvirat (http://www.takieddine.fr/triumviratV2.pdf) d’avoir capté l’appareil de l’Etat et sous le motif de le servir, agir in fine pour des intérêts personnels.

La composition hétéroclite de ce triumvirat laisse, au premier abord, songeur. En effet, quel lien peut il unir un haut fonctionnaire à l’image immaculé, le policier le plus influent de France depuis sa nomination à la tête de la DCRI et un ancien petit caïd de la banlieue parisienne, devenu l’intermédiaire "officiel" de quelques gros contrats français à l’export ?
La réponse est aussi simple qu’évidente : l’argent pas pour la France mais pour eux et vraisemblablement pour la personne qui les a mis en place !!!

La gestion du dossier Libyen l’illustre au plus haut point.

En juillet 2007, à peine élu Président de la République, Nicolas Sarkozy a rendu visite au colonel Kadhafi à Tripoli. Ce dernier sera reçu en visite officielle à Paris en décembre de la même année.

Quelques mois plus tard, Cecilia Sarkozy fera l’aller-retour pour ramener les cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien détenus dans les geôles libyennes, dans les conditions que j’ai largement détaillées dans mon ouvrage.
Dans le même temps, sous le prétexte d’une nécessitée d’une collaboration et d’échange d’informations avec les services de renseignement libyens devenus "partenaires" obligés de la France, Bernard Squarcini "rentre en scène" en sachant pertinemment que le retour d’informations n’allait jamais être "exploitable".
Mais pour le « triumvirat », peu importe, le but était de mettre en place un partenariat à sens unique avec la Libye, (http://www.takieddine.fr/Le%20jeu%20trouble%20de%20QATAR%20en%20Libye.pdf) identifié comme un fromage, grassement financé par l’Emir du Qatar l’ami depuis 2007 de Nicolas Sarkozy (200 mds de dollars), pour les industriels français, qui par le plus grand des hasards ont tous le même intermédiaire, membre du "triumvirat" : Alexandre Djouhri.

Il est pour le moins surprenant de constater que systématiquement Alexandre Djouhri soit missionné par les plus grandes sociétés française sur des dossiers pour lesquels son track record semble peu performant (en ce qui concerne l’Arabie Saoudite pour le moins si l’on se réfère aux échecs des contrats Miksa et du TGV Médine la Mecque où son partenaire historique, le groupe Al Bugshan, a été tout aussi efficace que lui !). Seule la volonté de s’attacher les bonnes grâces du pouvoir le justifie.

Le schéma est simple et bien rodé : les groupes français mandate Alexandre Djouhri, ce dernier facture alors son intervention pour obtenir des contrats d’ores et déjà financés par le Qatar. A charge pour Alexandre Djouhri de gratifier utilement ses bienfaiteurs membre du fameux triumvirat et de disposer à leur égard de moyens de nature à acquérir les fidélités et obligeances des personnes ainsi récompensées.

Je dénonce, dans ces conditions, tant les déclaration de Monsieur Guéant qui n’hésite pas à propos d’Alexandre Djouhri de dire, dans Le Nouvel Observateur du 24 avril 2011 : « Il a une connaissance de l’économie et des affaires qui est utile à notre pays. », que celles de Monsieur Squarcini qui également dans le même périodique, en 2010, indique "Djouhri sert notre pays et le bleu, blanc et rouge.. Bien sur, il fait des affaires pour lui, mais il en fait profiter le drapeau" .
Drapeau dans lequel il se drape afin de bénéficier d’une impunité totale.
A cet égard, je dénonce et j’accuse une justice aveuglée qui, malgré mes demandes répétées d’actes, refuse sans motif d’entendre Alexandre Djouhri dans cadre de l’enquête sur le contrat SAWARI II, qui m a valu d’être mis en examen des chefs de complicité et de recel d’abus de biens sociaux et de blanchiment.

Alors même que le détournement de1.500.000.000 francs (http://www.takieddine.fr/AffaireEtat.pdf) soit 228.673.530 d’euros n’est intervenu que grâce à Alexandre Djouhri et au profit de son partenaire historique le groupe Al Bugshan et plus précisément les sociétés Parinvest et Issham.

J’accuse et je dénonce une justice (http://www.takieddine.fr/DysfonctionnementJustice.pdf) qui, sur des faits vieux de plus de 16 ans :

 m’a convoqué à 10 reprises en l’espace de cinq mois ;
 m’a « entendu », sans même m’écouter, pendant plus de 70 heures
 et ce pour tenter obtenir des aveux sur des faits que je n’ai jamais commis ;
 tout en refusant de me confronter à mes seuls accusateurs Messieurs Aris et Menayas.

Seule une justice aux ordres, désirant faire taire un témoin gênant, peut se livrer à un tel harcèlement à l’égard d’un justiciable, qui doit pourtant bénéficier d’un traitement identique et équitable comme n’importe lequel de ses compatriotes.
Et seul un système implacable et déterminé est en mesure d’imposer de telle pratique à une justice dépassée, dépourvue de tout moyen et manipulée.

J’accuse et je dénonce, les méthodes exécrables de ce triumvirat, qui gère la France depuis 2007, n’hésitant pas à recourir aux intimidations, pressions, harcèlement, écoutes téléphoniques, perquisitions et multipliant les atteintes à la vie privée des citoyens.

J’accuse et je dénonce la volonté farouche de ce triumvirat de m’éliminer par tous moyens me privant de mes droits, bafouant mon honneur, m’interdisant d’exercer mon activité professionnelle et me supprimant un à un tout soutien.

Sans doute est-ce un hommage du vice à la vertu.

Un homme seul tel que je le suis serait il si puissant et dangereux pour le système en place ?

J’ai tendance à le penser !

Et c’est pourquoi j’accuse et je dénonce ce système qui, jour à après jour, détruit notre pays, asservi ses élites, instrumentalise sa justice et le conduit imperceptiblement à sa ruine.

Ce système est à bout de souffle, ensemble unissons nos efforts pour y mettre un terme et permettre à notre pays de porter ses valeurs intemporelles.
24/ 04 / 2012

Ce n’est pas de cet être humain « hostile au Sarkozysme » que s’honorera le plus la vraie gauche qui votera Hollande en se pinçant le nez, sans doute, sans doute, mais il possède des informations intéressantes, surtout dans les PDF. Au lecteur de juger le 6 mai si d’après lui, « la rue » et « la révolution » sont actuellement capables de réparer autant de dégâts passé et d’empêcher ceux à venir.

URL de cet article 16530
   
Putain d’usine, de Jean Pierre Levaray.
« Tous les jours pareils. J’arrive au boulot et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe. Un travail trop connu, une salle de contrôle écrasée sous les néons - et des collègues que, certains jours, on n’a pas envie de retrouver. On fait avec, mais on ne s’habitue pas. On en arrive même à souhaiter que la boîte ferme. Oui, qu’elle délocalise, qu’elle restructure, qu’elle augmente sa productivité, (…)
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Je crois, juridiquement parlant, qu’il y aurait des motifs sérieux pour inculper chaque président des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale. Il ont tous été soit de véritables criminels de guerre, soit impliqués dans de graves crimes de guerre.

Noam Chomsky, in "What Uncle Sam Really Wants"

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