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Irak : Intimidation mafieuse à la Rainews24.


Avertissement mafieux aux collègues de la Rai.
Solidarité de Lettera22 à Roberto Morrione et Sigfrido Ranucci et à la rédaction de Rainews24.


Lettera22, mercredi 31 mai 2006.


Une douille de projectile de calibre 9 millimètres, contenu dans un pli adressé au directeur de Rainews24, Roberto Morrione, et au reporter de la chaîne Sigfrido Ranucci, est arrivé de façon anonyme à la rédaction de la chaîne « all news » de la Rai, à Saxa Rubra, à Rome. C’est la direction de Rainews qui en donne l’information, en expliquant que le pli contenant la douille a été expédié de Pise. Morrione a informé l’autorité judiciaire de l’épisode. « C’est un avertissement, ce sont les risques de notre métier. Nous continuerons comme toujours », commente le directeur.

Parmi les enquêtes scoop réalisées par la chaîne « all news » de la Rai, dont beaucoup sont signées par Ranucci, se trouvent celles sur l’utilisation de projectiles à l’uranium appauvri en Irak et des armes au phosphore blanc sur Fallujah ; sur les témoignages des prisonniers d’Abou Ghraib, et sur les mystérieuses armes compatibles avec l’énergie directe (à ondes électromagnétiques, ondes acoustiques ou rayon laser) qui auraient été expérimentées en Afghanistan, et aussi en Irak.

Le Cdr Rainews24 et l’Exécutif Usigrai, dans une note, « dénoncent le grave épisode d’intimidation dont ont été victimes le directeur du journal, Roberto Morrione et le reporter Sigfrido Ranucci, destinataires d’une douille de balle reçue à la rédaction.

Le « message » non équivoque, écrit dans un mauvais anglais, a pour but, de façon évidente, de toucher deux journalistes et toute une rédaction, la chaîne all news de la Rai, qui se sont toujours distingués par leur engagement dans le journalisme d’investigation, sur le phosphore blanc utilisé à Fallujah, sur les nouvelles armes expérimentées en Irak, sur les activités de nos militaires à Nassiriya, sur la mort de Nicola Calipari » (l’agent secret italien tué par une patrouille étasunienne lors de la libération de Giuliana Sgrena en mars 2005, ndt).

Le Comité de rédaction de Rainews24 et Usigrai « expriment leur solidarité au directeur Roberto Morrione et au reporter Sigfrido Ranucci. Ils rejettent avec fermeté toute tentative d’intimidation et réaffirment la volonté de la rédaction de continuer à effectuer leur travail avec rigueur, correction, indépendance et scrupule professionnel », conclut la note.

 Source : Lettera22 www.lettera22.it

 Traduction : Marie-Ange Patrizio



Irak : Des "Américains inconnus" en train de provoquer une guerre civile, par Robert Fisk.


Falluja, les preuves du massacre au phosphore.

Irak, polygone d’armes au laser, par Stefano Chiarini.

« Je voulais seulement faire un stade de foot », le récit dramatique d’ Haj Ali al-Qaisi, le détenu encagoulé d’Abou Ghraib, par Lars Akerhaug.




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Résistant en Palestine - Une histoire vraie de Gaza.
Ramzy BAROUD
Comprenez, de l’intérieur de Gaza, comment le peuple palestinien a vécu la signature des Accords d’Oslo : les espoirs suscités et immédiatement déçus, la désillusion et la colère suscitée par l’occupation et la colonisation israéliennes qui continuent... La seconde Intifada, et la montée politique du Hamas... Né à Gaza en 1972, Ramzy BAROUD est un journaliste et écrivain américano-palestinien de renommée internationale. Rédacteur en chef de The Brunei Times (version papier et en ligne) et (…)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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