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Important rassemblement du syndicalisme de classe en Argentine

Plus de 4 000 personnes ont participé à la Conférence Nationale des Travailleurs organisée à l’appel du PTS

Plus de 4000 personnes ont participé dimanche 8 juillet à la Conférence Nationale des Travailleurs, organisée à l’appel du Parti des Travailleurs Socialistes (PTS) d’Argentine et des syndicalistes lutte de classes de tout le pays et qui s’est tenue dans l’enceinte du stade couvert de Ferro. En tout et pour tout, 143 syndicats, venant de quatorze provinces, étaient représentés.

La conférence a commencé par l’élection de la présidence. Se sont ainsi succédés à la tribune José Montes, dirigeant de la lutte historique contre la privatisation des chantiers navals Astillero Rà­o Santiago [près de La Plata] ; Raúl Godoy, ouvrier de Zanon sous contrôle des travailleurs et député [provincial de Neuquén] élu sur les listes du Front de Gauche et des Travailleurs (FIT, Frente de Izquierda y de los Trabajadores) ; Claudio Dellecarbonara, dirigeant de l’aile lutte de classes des délégués syndicaux du métro de Buenos Aires et enfin Javier « Poke » Hermosilla, dirigeant de la Commission Interne [1] de la multinationale Kraft ainsi que de l’opposition contre la bureaucratie de Rodolfo Daer dans le syndicat de l’agroalimentaire.

Un cadre représentatif de la progression de la gauche classiste

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[1La Commission Interne est la structure dirigeante au niveau de chaque entreprise du syndicat unique de branche qui existe. A chaque élection, les travailleurs peuvent officiellement présenter des listes qui portent une couleur (ici, dans l’article, « liste bordeaux », « liste marron », pour les listes d’opposition à la bureaucratie syndicale). La bureaucratie syndicale fait bien évidemment tout pour empêcher que des oppositions se structurent au sein des syndicats, à commencer par la récupération des Commission Internes. Les deux syndicats en Argentine sont la CGT, surtout présente dans l’industrie et le privé, et la CTA, plus présente dans le secteur public.


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« Je pense que l’un des grands défis des Occidentaux, c’est d’être capables de mettre le curseur sur des forces politiques que l’on va considérer comme fréquentables, ou dont on va accepter qu’elles font partie de ce lot de forces politiques parmi lesquelles les Syriennes et les Syriens choisiront, le jour venu. Et je pense que oui, l’ex-Front al-Nosra [Al-Qaeda en Syrie - NDR] devrait faire partie des forces politiques considérées comme fréquentables »

François Burgat sur RFI le 9 août 2016.

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