
Rebelote.
Après le calamiteux débat non-contradictoire qui s’était tenu en septembre dernier, la revue dénommée La Règle du jeu a récidivé dimanche en organisant un nouveau "séminaire" sur la question fallacieuse du "conspirationnisme".
Autour de l’inénarrable Alexis Lacroix, les deux invités du jour, Rudy Reichstadt et Guy Konopnicki, ont déployé leur talent sophistique pour fustiger plusieurs cibles, prises en vrac : Reopen911, Alain Soral, Dieudonné, American Free Press, Thierry Meyssan, Serge Ayoub, La Manif pour tous, Christine Boutin, Dominique Venner, Patrick Buisson, la Droite forte, René Balme, Jean-Luc Mélenchon, Robert Ménard, les Indigènes de la République, etc… Alexis Lacroix évoque, à propos de certains d’entre eux, une « Internationale de l’abjection » férue - par antisionisme réel ou supposé - de la « Reductio Ad Netanyahum ».
Radicalisation politique et théories... par laregledujeu
Une cerise sur le gâteau : présenté comme un "politologue" et fondateur de Conspiracy Watch - site dévolu à la diabolisation de toute remise en question des versions officielles atlanto-sionistes, Rudy Reichstadt - venu faire le compte rendu scolaire d’un pseudo-rapport publié par un think-tank anglo-saxon et consacré au "complotisme" des Français- a fait incidemment savoir, avec une infinie délicatesse (à 11’55), qu’il réfutait -une nouvelle fois- le qualificatif de "crypto-neoconservateur" employé à son sujet par l’auteur de ces lignes.
Un regret : l’absence au "débat" - pour des raisons de santé - de Pierre-André Taguieff, un éminent "spécialiste" du sujet.
Un moment cocasse : abordant le cas particulier de l’ultra-sioniste islamophobe Bat Ye’or (citoyenne britannique d’origine égyptienne), Alexis Lacroix bafouille (à 1h28mn44s) et parle d’un « conspirationnisme israélien, euh, enfin, disons un conspirationnisme de production intellectuelle israélienne dans les franges, disons, radicales de la droite israélienne » et de conclure « Y’a pas que des antisionistes parmi les complotistes, y a aussi - malheureusemen t- des sionistes extrêmes ».
Hicham Hamza