« Les efforts pour lutter contre la machine de propagande impériale et réveiller les gens de leur endoctrinement sont réels. Les efforts pour susciter un véritable esprit révolutionnaire sont réels. Mais les élections elles-mêmes sont un rituel performatif destiné à aider les gens à se sentir bien, comme un sacrement religieux réalisé par un prêtre. »
Voilà qui est clair et bien dit.
Pour le reste, puisque nous sommes littéralement une colonie de l’empire, c’est la même chose chez nous que dans cet article :
"Le comportement de l’empire n’est pas plus modifié en changeant de président que ne l’est une entreprise en changeant de secrétaire à l’accueil de son siège social."
Outre le pantin qui réside à l’Élysée et quel qu’il soit, au Quai d’Orsay par exemple peu importe l’alternance, peu importe le nom : Que ce soit Kouchner, Alliot-Marie, Juppé, Fabius, Le Drian ou Séjourné, c’est en fait "la Secte" qui commande et contrôle, c’est à dire les membres du cabinet qui sont tous des agents zélés de l’empire, et dont l’allégeance au sionisme prime sur toute autre considération.
Idem à Bercy : L’avatar Le Maire n’est pas à considérer comme un incompétent victime de son idéologie thatchérienne obsolète, mais comme un efficace et zélé petit exécutant qui détourne et détruit la puissance publique au profit d’intérêts privés, conformément à la mission qui lui est confiée avant d’aller pantoufler par exemple en Suisse. Mais Barre, Delors, Sapin, Madelin, Breton, Lagarde, Moscovici et tous les autres, étaient pareils. Mosco à la Cour des Comptes, Lagarde à la BCE et Breton à la censure sont d’ailleurs autant d’insultes intolérables.
J’aime bien, pour illustrer le problème, revenir sur l’audition de Véran en Commission d’enquête sénatoriale lorsqu’ il lâche :
"Les personnels de Mc Kinsey ont été directement intégrés aux effectifs du Ministère [...] et je ne vois pas le problème".
Bon sang : Relisez cette phrase. Moi elle me hante.
Donc : On sait que Victor Fabius bosse pour Mc Kinsey Paris, et que ce cabinet privé étasunien (qui conseillait accessoirement Pfizer dans la gestion de ses intérêts), dont les effectifs opèrent directement à la place de fonctionnaires d’État, était directement impliqué dans la politique publique de gestion des approvisionnements en vaccins, comme de la com’ mise en place pour convaincre de leur nécessité/ efficacité/ innocuité...
Est-il besoin de rappeler que M. Fabius père préside le Conseil constitutionnel qui validera l’inique et anticonstitutionnel pass vaccinal ?!
Comment accepter l’impunité autour de cette affaire ? Comment et pourquoi faudrait-il passer outre et ne pas y revenir ?
Il n’a jamais été ici question d’impréparation ou d’incompétence ni d’une gestion de crise bancale, mais d’une collusion qui est factuellement établie et prouvée.
Où est la justice ? Où sont les recours ? Où est-il admis qu’à la tête d’une chaine de responsabilité on puisse être irresponsable et corrompu, (et arrogant) en toute impunité ?!
Cette affaire là n’illustre-t-elle pas de manière absolument édifiante que l’appareil d’État est gravement infiltré, détourné et utilisé pour servir, quelle que soit l’alternance du pouvoir, les mêmes intérêts privés, les mêmes cartels ? C’est ça l’État profond.
Alors ok on le sait et je ne vous apprend rien. C’est ça le fascisme financier dont l’UE, faut-il le redire, est l’outil qui le rend légal.
Mais comment diable serait-il alors intellectuellement correct de persister à accorder la moindre valeur aux Institutions et au ballet rituel des élections qui ne nous permettent que d’intervertir les rôles entre des avatars du même système, ou au mieux d’élire des opposants de pacotille qui n’ont d’opposants que le nom et qui trahiront et se soumettront obligatoirement, sous la pression et/ou la corruption ?!
Comment ne pas voir que la seule solution pour nettoyer les écuries d’Augias c’est de sortir du lit du fleuve d’impuissance qui nous souille et nous noie dans un perpétuel torrent de boue ?
Je refuse de m’en tenir au constat de notre impuissance, car elle n’est que consécutive d’une lâcheté savamment fabriquée et entretenue par un individualisme consumériste égoïste qui est aussi mortifère qu’utile à la perpétuation de l’empire.
Alors quand je vois que même dans le relatif entre-soi des commentaires sur LGS on en arrive parfois à s’écharper pour un mot dur tenu sur tel ou telle, ou pour l’idée qu’on se fait de la gueule de la gauche et de ses promesses absconses, j’ai au fond autant les boules que ceux qui nous clivent à dessein doivent bien se marrer.
La résistance et l’Union sacrée sont à mes yeux, comme la radicalité et l’action directe, des urgences vitales. Les ouvriers spoliés qui votent désormais RN devraient d’abord être considérés comme de pauvre hères trompés et grossièrement manipulés et autant de combattants potentiels à incorporer dans les rangs, et non pas si facilement réduits à des racistes primaires auxquels on ne parle pas au nom de prétendues valeurs. Sinon on ne vaut pas mieux que les incultes étasuniens réduits au manichéisme qui sont soit des Bien-pensants obligatoirement Démocrates, mais aveugles à toutes les immondes saloperies dont le parti Démocrate s’est montré capable sous Clinton et sous Obama, soit des idiots trumpistes fervents croyants déclassés auxquels on fait miroiter le retour à l’âge d’or, en dépit du fait que Trump sous ses oripeaux faussement nationalistes est peut-être encore plus dangereusement soumis au sionisme qu’un Blinken en est un fervent adepte ! JD Vance son colistier est une assurance-vie et l’agent du même État profond dont Biden (comme Macron) est depuis toujours la marionnette.
Bref.
J’estime qu’on vaut mieux que laisser faire ou que la quasi-guerre civile, qui laisseront tous deux les mains libres à l’instauration d’un système de contrôle absolument coercitif et même carrément totalitaire, au nom du "consensus" ou bien du "nécessaire retour à l’ordre".
L’"Ordre" est le carcan impérial qui nous opprime. Je suis bien conscient du paradoxe qu’induit l’usage de la violence, mais si on ne s’autorise pas à le détruire pour reconstruire selon nos règles et principes, il ne se privera pas d’en recourir à Malthus et de nous éliminer pour s’imaginer résoudre l’équation cupide insoluble qui l’obsède. Le tout est de revenir à l’essentiel : Désigner sans relâche notre ennemi commun qui est l’empire, et faire front ensemble puisqu’ on nous fait déjà la guerre.
Pour en revenir à l’article, les palestiniens colonisés sont un bon exemple de ce que laisser-faire et impunité induisent, et de ce que combattre et résister signifient.
Aucune option n’est toute rose, aucune ligne temporelle ne sera sans heurts : Pourquoi ne pas choisir celle qui, au moins, nous offre une chance ? Parce que ça nous obligerait à faire face à nos responsabilités plutôt que de s’en remettre à la croyance en l’homme providentiel ?
De quoi nous prétendons-nous souverains, alors ?