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Auteur : Régis DE CASTELNAU

Génocide Joe se retire au profit de génocide Kamala

Régis DE CASTELNAU, Caitlin JOHNSTONE
Le titre de Libération ce matin témoigne du soulagement du lobby atlantiste démocrate dont ce journal est l’organe. Avec un titre, modèle de flagornerie larvaire (habituel chez Libération) : « Election présidentielle aux Etats-Unis : Kamala Harris, de l’ombre à la lumière ».Caitlin Johnston notre journaliste australienne préférée après Julian Assange nous dit ce qu’il faut en penser. _ Le président Biden a cédé à la pression croissante pour se retirer de la course présidentielle. Il l’a fait en raison de préoccupations généralisées concernant son évident déclin neurologique, se retirant et soutenant son exact clone idéologique Kamala Harris. Apparemment, le consensus était qu’il est trop dément pour se présenter à la présidence, mais n’est pas trop dément pour être effectivement président pour les six prochains mois. Et bon, peu importe. Cela ne signifie rien et ne change rien, si ce n’est peut-être diminue légèrement la probabilité qu’un gestionnaire républicain de l’empire, (…) Lire la suite »
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Manouchian au Panthéon : la surprise de Léon Landini

Régis DE CASTELNAU
Léon Landini est contrarié. Il a bientôt 98 ans et il est le dernier membre survivant de l’organisation des FTP MOI, l’organisation combattante mise en place par le parti communiste français pendant l’occupation pour lutter à la fois contre l’occupant nazi et le régime de Vichy qui s’était mis à son service. Survivant, bien qu’il y a 80 ans, il ait bravé plusieurs fois la mort. Arrêté deux fois, il s’est évadé deux fois, à chaque fois pour reprendre le combat, et terminer la guerre avec le grade d’officier. Ces unités étaient composées de travailleurs immigrés étrangers, communistes ou sympathisants au sein desquelles polonais, roumains, espagnols, arméniens, avec un grand nombre de juifs, combattaient côte à côte. Tout le monde connaît aujourd’hui l’histoire de Missak Manouchian fusillé avec 22 de ses camarades le 21 février 1944, ceux qui apparaissent sur la célèbre affiche rouge magnifiée par le grand poème de Louis Aragon. Il a donc été décidé d’accueillir Missak Manouchian (…) Lire la suite »

Don de Bernard Arnault : Merci no’t Maî’t vous êtes trop bon...

Régis DE CASTELNAU
Nous devrions être fiers. Nous français, nous avons l’homme le plus riche du monde en la personne de Bernard Arnault. C’est ce que nous racontent les gazettes qui pensent amuser le bon peuple en relayant avec gourmandise les classements de la presse spécialisée américaine. Vous n’entendrez jamais quiconque le qualifier « d’oligarque », vilaine expression réservée à la Russie et à l’Ukraine. Pas de ça chez nous ! En France ce sont des « capitaines d’industrie », et même un ruffian du calibre de Bernard Tapie n’a jamais subi cette insulte. Comme les autres oligarques, ses confrères qui dominent l’économie française, sa fortune est le fruit du fonctionnement du capitalisme français d’aujourd’hui, complaisance de l’État et de la haute fonction publique. De ce point de vue, la trajectoire de Bernard Arnault est une caricature. C’est Laurent Fabius alors premier ministre qui lui a donné le premier coup de pouce (il n’a pas eu affaire à un ingrat), et la suite n’a été que la mise en œuvre (…) Lire la suite »

Ukraine : l’Occident et le reste du monde

Régis DE CASTELNAU
La réaction de l’Occident à l’invasion russe en Ukraine est finalement, dans sa version française, un symptôme assez accablant de l’état dans lequel nous nous trouvons. Le furieux délire guerrier qui s’est emparé des élites françaises, couplé à leur occidentalisme indécrottable les empêche d’accéder au réel et de faire l’effort d’une analyse qui permettrait de s’abstraire des biais qui nous donnent de la réalité l’image de ce que nous voudrions qu’elle soit. C’est-à-dire en bon français de prendre ses désirs pour des réalités. Il existe un précédent, permettant de se livrer à des comparaisons. Celui de l’invasion soviétique de l’Afghanistan en décembre 1979. Nourris d’antisoviétisme et d’anticommunisme, les débats dans notre pays avaient fait rage. Ce fut un affrontement politique particulièrement dur. Pour en avoir un souvenir très précis, je peux témoigner que jamais notre pays ne bascula dans de tels excès. Ce n’est pas bon signe pour ce que nous sommes devenus. Délires (…) Lire la suite »
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Arrestation de Soral : pourquoi il ne faut pas jubiler

Régis DE CASTELNAU

Avec un préambule du GS et une invitation à lire, en fin d’article, l’étude en 4 volets que nous avons publiée en 2012.
LGS

Alain Soral a été libéré le 30 juillet vers 19 heures. Il avait été arrêté et placé en garde à vue le 28 juillet pour "provocation à commettre un délit ou un crime portant atteinte aux intérêts de la Nation". En 1989, Soral, chevelu, se risquait à la télé dans une (déplorable) émission d’humour. Soral était populaire. On l’invitait beaucoup dans les émissions de télé. Sa morgue, son goût de la provocation, son bagout, sa verve, en faisaient un « bon client » pour la télé (et l’Audimat). Ici, chez Ardisson. Dès le début de l’an 2000, il séduisait beaucoup de jeunes. Son site était très fréquenté, il commençait à faire des conférences payantes devant un public nombreux. En 2011, il a publié « Comprendre l’empire » qui s’est vendu à 100 000 exemplaires. En avril 2012, il s’est livré à la télé à un panégyrique lourdingue de Jean-Marie Le Pen. En mai 2012, l’historien belge, Maxence Staquet, collaborateur de l’Inem (L’institut d’études marxistes) dont il est aujourd’hui le (…) Lire la suite »
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Aveux d’Agnès Buzyn : une défaillance criminelle de l’État Macron ?

Régis DE CASTELNAU
« On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade » vient de nous dire la pauvre Agnès Buzyn en parlant des élections municipales, entre ces sanglots dont elle n’est pas avare. Ces aveux formulés dans le journal le Monde et selon lesquels le plus haut sommet de l’État savait parfaitement la catastrophe qui se profilait sont assez terrifiants. « Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » Bien sûr, c’est une pure et simple désertion qu’elle a commise et qu’elle reconnaît aujourd’hui en essayant assez lâchement de s’en défausser. Mais de cela elle se débrouillera avec sa conscience sur laquelle pèsera une partie de ces morts qui vont tomber, emportés par le virus, et dont on sait parfaitement qu’ils vont se compter par milliers. Dormez bien Madame Buzyn, si vous le pouvez. Mais il y a plus grave, beaucoup plus grave, on peut déduire de (…) Lire la suite »
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