Syndrome : Ensemble de réactions qui présentent une réponse non spécifique de l’organisme à une agression.
L’information en rognures
Je suis comme vous, je lis quelques journaux, je regarde les informations à la télévision, bref, j’essaie de savoir. Mais au fond, je ne sais rien… Car tout ce qui est « officiel » est enfermé dans le petit cadre du pays. Les infos nationales ne touchent pas - ou si peu - à l’histoire, et flirtent avec le contexte mondial d’après les informations issues du crachat des langues vipères qui disent des Goebbeleries en les enfilant comme un tricote un manteau de menteries.
Qu’est-ce qui ne va pas ?
Les analystes utilisent un matériau fripé et rogné par la propagande. De la dentelle…
Du froufrou issu d’une manière dépassé de décomposer les situations des pays. Or, depuis une vingtaine d’années, les pays sont soumis à des complexités mondialistes qui faussent ou rendent stériles toutes ces parlotes qui nous font tourner en rond.
Oui, certains y accrochent. Certains y baignent.
On y travaille comme dans une huitre, mais la réalité est un océan…
De là , l’ignorance brouillasse ou crasse de la masse qui avalent leurs craquelins de savoir de ce dogme moisissure depuis longtemps dépassé.
Le bordel angélique
Si vous lavez 3000 fois un T-shirt jaune, le javellisant, il finira par devenir blanc. Comme la robe de la Vierge Marie. Le système est si pur qu’il ne faut pas recourir à la « désobéissance civile ». Les lois sont « propres ». Elles sont là pour la défense et la protection du citoyen. L’État de chaque pays est devenu un avatar qui camoufle l’identité de la surcharge néolibérale.
En fait, l’État de chaque pays est une putain au service de qui veut violer la Terre et ses citoyens.
C’est le résultat de 20 ans de mondialisation, cette recette présentée comme le plat permettant de vendre et d’échanger en « toute liberté », pour le « bien » de chaque pays.
Je te vends mon sirop d’érable.
Tu me vends ton vin.
Tu me vends ton Ginseng.
Je te vends ma recette dans l’art d’acheter tout ce qui se vend.
Les prédateurs se roulent dans le levain de l’orgueil et achètent toutes les farines du monde. Et toutes les terres qui peuvent en faire pousser.
Accaparement des terres.
Ce présentoir nous a menés à l’esclavage.
Le procédé
L’État-putain vous présente son lupanar comme un paradis. Il couve ses naïfs comme des oeufs. Puis, devant les « demi-récalcitrants », il manigance des peurs. La terreur rose. Celle qui fait croire qu’elle existe, mais que l’État de par son pouvoir peut l’éradiquer par la force même des citoyens-participants. Aux États-Unis, on nomme cela « patriotisme ».
La création de « l’ennemi » est une vieille formule qui fonctionne depuis des siècles. Nous voilà donc sous le règne de la terreur. La peur de tout perdre. Même notre liberté.
L’esclave a peur de perdre son bateau sur lequel il vit en ramant, forcené, mais au moins il flotte.
C’est ce que nous sommes : des flottants.
En sueurs. Enfilant des pilules qui font office de gilet de flottaison : la surmédication alimentée par les laboratoires qui nous font avaler des matelas en gélules.
On se comprend…
Les pays « développés » sont les champions du gavage. La pilule fait pousser des ailes aux dindes que nous sommes. Et les compagnies fourrent leurs avoirs dans les banques pour les distribuer aux investisseurs.
C’est pas beau ?
Revenons à nos agneaux…
Je vais tenter de résumer tout cela.
A) Nous sommes menés par des putains
B) Les informations de la presse officielle est une série d’événements sans liens historiques ou par des sources falsifiées ou trompeuses. C’est le but…
C) Nous vivons dans un lupanar électronique, puisque nos plaisirs ne sont plus liés à la simplicité mais à la complexité créée de toute pièce pour nous menotter. Soit de l’ignorance, soit de la peur, soit des deux.
D) Notre « bonheur » est passé par l’argent, puisqu’il faut, pour un plaisir « naturel » de vivre, passer maintenant par le lupanar…
E) Nous vivons dans une information captive des analystes des pays alors qu’en réalité nous vivons dans un monde mondialisé. Alors, obligatoirement, nous ne recevons que des fragments.
De là vient le bordel dans lequel nous vivons. Nous devons SUR-payer pour un produit qui devrait être à la portée de tous : travailler pour se nourrir, se loger, sans y laisser sa peau.
Comment en sortir ? Freud et les porcs-épics en hiver
Délaisser toute information en provenance de la dentelle de putain qui nous mène.
Et trouver une solution qui cessera d’être cette lutte stérile.
La froideur des sociétés est née des créateurs d’aiguilles qui nous recouvrent la peau.
« Un jour d’hiver glacial, les porcs-épics d’un troupeau se serrèrent les uns contre les autres afin de se protéger contre le froid par la chaleur réciproque. Mais, douloureusement gênés par les piquants, ils ne tardèrent pas à s’écarter de nouveau les uns des autres. Obligés de se rapprocher de nouveau en raison du froid persistant, ils éprouvèrent une fois de plus l’action désagréable des piquants, et ces alternatives de rapprochement et d’éloignement durèrent jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une distance convenable où ils se sentirent à l’abri des maux. »[1]
[1] Freud, Essais de psychanalyse, éd. Payot, p.112
Ils cherchaient une « distance convenable » pour se mettre à l’abri du froid en persistant à se piquer ? Pour Freud, la conclusion est typiquement pessimiste : il ne peut y avoir de bonne présence, les gens comme nous continueront à se piquer. En conséquence, il n’a pas voulu imaginer que chacun puisse peut replier ses piquants de défensivité Au point d’avoir vraiment bien chaud et d’être proche des autres sans se piquer.
Cette parabole désenchantée sur les relations « énergétiques » ne vaut pas que pour les porcs-épics ; elle concernerait aussi ce genre particulier de « porc » même « épique » que peut être tout être humain au travers de ses expériences et surtout dans la mise en oeuvre de l’énergie motrice qui lui est donnée et qu’il a besoin de développer, de dépenser, de « brancher », autant que possible, sans en perdre le contrôle ! Porcs-épics
Eh ! Oui ! Nous sommes cultivés pour devenir UN. Par l’engrais des putains des États. Aplanissement. Mais, de source, nous sommes des entités d’amour.
On nous sépare par la haine et la culture de l’individualisme qui est tout à fait contraire à la Vie.
On veut aplanir la différence de nos cultures, celle qui fait la beauté de ce monde.
S’il n’y avait que des corbeaux, où se trouveraient toute la grandeur et la féérie de notre monde ?
La Terre est en train de devenir un lupanar.
Pour embrasser un arbre, bientôt, par une loi quelconque, il faudra payer…
On a élu le terrorisme…
C’est pas beau ?
C’est le grand tour de magie : le chapeau sort du lapin.
Gaëtan Pelletier
11 juin 2012
La Vidure