On peut lire la "brosse reluire publique" sur le blog de Mélenchon, qui démonte aussi le vide de la rhétorique macronesque.
Par ailleurs, il y a un appel contre la suppression programmée de "Complément d’enquête" et de "Envoyé spécial" relayé par Acrimed.
Mais ce mouvement est, de toute évidence, loin d’être suffisant pour défendre en France le droit à l’information, étant données les conditions de production de celle-ci, conséquence de la main-mise du capital sur les grands médias.
On ne compte plus les mensonges en direct ("Bachar est l’ennemi de la Syrie", "c’est grâce à la coalition internationale qu’a été remportée la victoire sur Daech", "Maduro dictateur" etc.etc.), ni les efforts de manipulation envers les citoyens pour les couler de force dans le moule UE-atlantiste.
Écoeurantes sont aussi les voix et minauderies des deux Sophie, celle de midi et celle du soir (je regarde ça à l’occasion pour prendre toute la mesure de la tromperie), qui récitent EN METTANT LE TON, comme quand on raconte une histoire à des petits enfants, un discours sur le réel complètement faussé et artificiel, qui semble leur être au fond parfaitement indifférent, faisant se succéder les apitoiements de convenance et les sourires de bonne humeur, s’efforçant d’apporter dans les chaumières, au sujet des précaires, des SDF et des migrants (sans parler de la dévastation générale) une espèce de réconfort dégoulinant de foie-gras.