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Le convoquer au Tribunal, provoquer des émeutes, faire intervenir l’armée, avoir sa peau… Lula, Maduro, Allende, Chavez, on pense à vous…

Equateur : La voiture de Rafael Correa attaquée par des partisans de Lenin Moreno

Photo : la voiture de Rafael Correa vandalisé

En 2017, Rafael Correa, ancien président de l’Equateur avait choisi de devenir enseignant en Belgique, pays de sa femme, où il pouvait sortir librement dans la rue et n’avait pas de crainte pour sa famille.
Son ancien vice-président, Lenin Moreno, qu’il avait soutenu, se rallie aux idées de droite et organise un référendum sur la limitation du nombre de mandats à la présidence, afin de rendre impossible une éventuelle nouvelle présidence du trop populaire Rafael Correa.
Correa retourne dans son pays, mettant sa liberté en danger (la Justice, inspirée par le sort de Lula au Brésil, l’a convoqué) et sa vie. Les médias sont aux ordres et les partisans du oui y parlent seuls (tiens, comme chez nous lors d’un référendum). La CIA est à la manœuvre. Des troubles (comme au Venezuela naguère) sont provoqués avec l’espoir de voir l’armée sortir des casernes. Des « exfiltrés » dans l’équipe de Correa informent ses adversaires sur ses déplacements.
Dans une ambassade londonienne, un certain Julian Assange suit les événements avec inquiétude.
Ne perdons jamais de vue qu’il est des pays où les partisans de la souveraineté, de la justice et de l’égalité se heurtent à un MEDEF local armé, à des milices sans scrupule, aux USA, à leurs médias… et au nôtres.
Vous verrez dans cet articles des photos et des vidéos sur la violence déchaînée contre Rafael Correa.
Le Grand Soir.

L' ex-président Rafael Correa a informé qu'il avait réussi à quitter la station de radio où il était retenu après avoir été agressé par des employés municipaux.

Sur son compte Twitter, Correa a annoncé qu’il avait quitté les lieux et a dénoncé une attaque contre le siège de la station de radio et le véhicule dans lequel il se déplaçait.

Il a remercié « la direction, les journalistes et les travailleurs de Radio Magia de Quinindé : « Ils ont été témoins oculaires de ce que nous devons affronter tous les jours. Malheureusement, la Radio a subi quelques dégâts matériels. Une accolade et notre solidarité ! Aujourd’hui plus que jamais... Nous vaincrons ! » a publié l’ex-président.

Correa a expliqué dans une interview exclusive accordée à Telesur qu’il se sent « triste et honteux pour mon pays, pour la violence dont nous sommes l’objet et qui va contre la campagne électorale (...) Il y avait 30 ou 40 personnes très violentes qui nos ont attaqués avec des bâtons, des œufs, des tomates et une bombe lacrymogène. »

En outre, il a noté qu’ils étaient encerclés et il a rendu le Gouvernement de Lenín Moreno responsable de diffamation et de calomnies en complicité avec les médias.

Correa a précisé que le véhicule dans lequel il se déplaçait a été attaqué et peint avec un aérosol par des employés municipaux ainsi que les vitres de la station Radio Magia.

« La maire légitime de Quinindé nous a envoyé tout son personnel de sécurité pour nous protéger de ces actes de vandalisme, » a-t-il signalé.
A ce sujet, le maire Angel Torres a informé qu’il avait ordonné à tous les citoyens qui se trouvaient dans les environs de l’édifice d’évacuer les lieux et il a précisé qu’il était en train de parler avec « monsieur le colonel de la Police de l’Equateur et le chef politique » pour résoudre ce problème « mais les citoyens sont échauffés, je ne sais pas ce qui se passe. »
D’autre part, Torres a assuré qu’il protègera Correa après ces violences.

Pour finir, l’ex-président a informé qu’il quittera la station de radio par la voie des airs et qu’il y a beaucoup de gens violents dans les environs de la station où il allait faire l’interview.
Correa a affirmé : “La situation est très grave à Quinindé . La radio où nous allions réaliser l’interview est encerclée par des gens de la Municipalité dont certains meneurs du MPD qui étaient aussi à Borbón. Quel dommage pour le pays ! Une accolade à notre cher Quinindé. Il y avait beaucoup de gens qui attendaient la caravane. »
Dans la ville de Quinindé, province d’Esmeraldas, le Président Correa et son équipe ont été encerclés par des hommes armés, lors d’une interview. Bien que la Police Nationale ait été présente, elle n’a pas empêché le vandalisme.

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

On peut voir des photos de la voiture de Rafael Correa vandalisé ici.

Photo d’un partisan du oui au référendum devant la voiture vandalisée.
Photos d’un des agresseurs

Vidéo du moment où Rafael Correa quitte la station de radio, sa voiture est caillassée.

Le vice président Jorge Glass est déjà en prison et Rafael Correa a reçu deux convocation de la justice.

Voir aussi :
Equateur : L’ex-chancelier Guillaume Long alerte sur le retour du FBI dans le pays

Equateur : L’Opération « Maintenant ou jamais » pour assassiner Rafael Correa

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L’Histoire m’acquittera
Fidel CASTRO, Jacques-François BONALDI
L’Histoire m’acquittera (en espagnol : La Historia me absolvera) est un manifeste d’auto-défense écrit par Fidel Castro en octobre 1953, à la veille de son procès (il est jugé pour avoir attaqué la caserne de Moncada le 26 juillet 1953, en réaction au coup d’état de Batista). Fidel Castro est diplômé en droit, il manie la plaidoirie, exercice qu’il connaît bien, avec aisance : il y explique ses actes et son implication dans le soulèvement contre Batista mais surtout, il y développe ses (…)
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Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

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