La Commission de contrôle des fichiers d’Interpol n’a pas accédé à la demande de mise à jour des informations sur l’ancien président de l’Equateur, Rafael Correa. La réponse aux autorités équatoriennes a été envoyée après que le bureau d’Interpol en Equateur ait demandé à la Commission une mise à jour des informations sur l’ancien président. Avec le refus de la demande d’alerte rouge demandée par le gouvernement du président Lénine Moreno contre Correa, l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) réaffirme que l’ancien président est victime de persécutions politiques.
"S’ils me laissent faire, je me présenterai à la vice-présidence" La phrase prononcée par Rafael Correa après plus d’une demi-heure de conversation avec des journalistes de différentes régions d’Amérique latine a attiré l’attention des participants.
Le matin du jeudi 25 juin, l’ancien président équatorien a donné une conférence de presse dont l’objectif principal était d’informer sur la tentative d’empêcher le Mouvement de la Révolution Citoyenne de participer aux élections présidentielles de 2021, mais il a également parlé de la situation économique et politique de l’Équateur, de la manière dont le gouvernement de Lénin Moreno fait face à la pandémie mondiale, de la solidarité internationale avec les politiciens de son mouvement qui sont en prison ou en exil, de la couverture médiatique dont bénéficie le gouvernement actuel et de sa vision de l’avenir dans son pays.
Depuis le 3 octobre, l’Equateur est plongé dans une crise politique et sociale qui a conduit le président Lenín Moreno à transférer la capitale de Quito à Guayaquil. Christophe Ventura, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques, spécialiste de l’Amérique latine, décrypte la situation.
En tant que citoyens et citoyennes équatoriens résidant en France, nous voudrions exprimer notre grande préoccupation à propos de ce qui se déroule en Équateur.
Après les ex présidents du Brésil, Dilma Rousseff et Luiz Inacio Da Silva et Cristina Fernandez, de l’Argentine, maintenant c’est l’ex président équatorien, Rafael Correa qui est dans la mire de la droite. Ces quatre ex-présidents à la tête de gouvernements progressistes ont été visés par de fortes campagnes médiatiques. L’appareillage est sinistre mais le but est simple : Les couvrir de discrédit pour tenter d’empêcher leur possible retour au pouvoir, car ils bénéficient tous de fortes cotes de popularité.
En 2017, Rafael Correa, ancien président de l’Equateur avait choisi de devenir enseignant en Belgique, pays de sa femme, où il pouvait sortir librement dans la rue et n’avait pas de crainte pour sa famille.
Son ancien vice-président, Lenin Moreno, qu’il avait soutenu, se rallie aux idées de droite et organise un référendum sur la limitation du nombre de mandats à la présidence, afin de rendre impossible une éventuelle nouvelle présidence du trop populaire Rafael Correa.
Correa retourne dans son pays, mettant sa liberté en danger (la Justice, inspirée par le sort de Lula au Brésil, l’a convoqué) et sa vie. Les médias sont aux ordres et les partisans du oui y parlent seuls (tiens, comme chez nous lors d’un référendum). La CIA est à la manœuvre. Des troubles (comme au Venezuela naguère) sont provoqués avec l’espoir de voir l’armée sortir des casernes. Des « exfiltrés » dans l’équipe de Correa informent ses adversaires sur ses déplacements.
Dans une ambassade londonienne, un certain Julian Assange suit les événements avec inquiétude.
Ne perdons jamais de vue qu’il est des pays où les partisans de la souveraineté, de la justice et de l’égalité se heurtent à un MEDEF local armé, à des milices sans scrupule, aux USA, à leurs médias… et au nôtres.
Vous verrez dans cet articles des photos et des vidéos sur la violence déchaînée contre Rafael Correa.
Le Grand Soir.
Vendredi 25 août à Marseille, les AmFis d’été de la France insoumise accueillaient un invité exceptionnel en la personne de Rafael Correa, ex-président équatorien (2007-2017).
Voici l’intégralité de la conférence qu’il a prononcée, en français, sur "le socialisme du bien-vivre". Il est également revenu sur son expérience à la présidence de l’Équateur et a analysé l’évolution politique de l’Amérique latine.
Son intervention s’est achevée dans un tonnerre d’applaudissements et sous les cris de "Correa amigo, el pueblo esta contigo" (’’Correa, notre ami, le peuple est avec toi’’).
Guillaume Long, Français naturalisé Equatorien, originaire de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), Ministre de la Culture de l´Equateur, défend les avancées politiques et sociales du gouvernement de Rafael Correa.