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Dix personnalités du monde politique, médatique et artistique lancent une pétition pour la libération d’un intellectuel condamné à la prison à vie.

Le jeune poète qatari Muhammad Ibn al-Dheeb al-Ajami a été condamné à la réclusion à perpétuité (*) pour « avoir insulté le régime, diffamé le prince héritier Tamin et attaqué la constitution » dans un poème où il ose écrire : « Nous sommes tous des Tunisiens face à une élite oppressive ».

Un tel sursaut des consciences est inespéré.

A vrai dire, il semblait que l’intervention des intellectuels au service de la liberté appartenait à un passé que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.

Et pourtant...

Les dix premiers signataires sont  :

Jack Lang (ancien ministre)

Jean Daniel (commandeur de la Légion d’honneur)

Dominique Baudis (chevalier de la Légion d’honneur)

Edmonde Charles-Roux (prix Goncourt)

Renaud Donnedieu de Vabres (ancien ministre)

Anne Roumanoff (humoriste)

Tahar Ben Jelloun (prix Goncourt)

Plantu (dessinateur de presse).

Viktor Dedaj (administrateur du site d’information alternative Le grand Soir)

Maxime Vivas (administrateur du site d’information alternative Le grand Soir).

NB. Cette pétition est un hoax inventé par LGS pour rappeler que 66 individus (dont ceux cités ci-dessus, sauf les deux derniers) ont reçu du Qatar en 2010 un chèque de 10.000 €, montant du prix « Doha capitale culturelle arabe » (sic) (**).

LGS

(*) Qatar : condamnation scandaleuse à la réclusion à perpétuité pour l’auteur du « poème du jasmin » - Amnesty International

(**) L’offensive culturelle du Qatar http://www.lefigaro.fr/culture/2010/12/20/03004-20101220ARTFIG00501-l-offensive-culturelle-du-qatar.php


Voir aussi :

Quand Plantu reçoit une dotation d’une dictature

Le jour où Jean Daniel (entre autres) palpa 10.000 euros de la dictature du Qatar

URL de cet article 18575
   
1914-1918 La Grande Guerre des Classes
Jacques R. PAUWELS
Dans l’Europe de 1914, le droit de vote universel n’existait pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, craignait les masses populaires et le spectre d’une révolution. L’Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l’extension territoriale. Et si la Première Guerre mondiale était avant tout la suite meurtrière de la lutte entre ceux d’en haut et ceux d’en bas initiée dès 1789 ? C’est la thèse (…)
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