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Dégelée Royale

La petite abeille Ségolène essaie de butiner quelques « oui » en assénant aussi des mensonges et des contradictions à l’image de son Grand Benêt. En réponse à des questions de citoyens, elle affirme : « La Constitution est portée sur le social. Des principes sociaux nouveaux sont inscrits dans ce texte ». Alors, cherche bien, Camarade, et si tu trouves, tu me le dis tout de suite. D’ailleurs, elle se garde bien de préciser lesquels. Son argument est que « tous les partis socialistes européens soutiennent ce texte ». Ca, c’est une preuve !

Elle dit : « Les inconvénients, je n’en vois aucun, dans la mesure où il n’y a aucun recul par rapport au texte actuel ». Bon alors, tu relis attentivement les articles III-144, III-145 et III-148, et tu découvriras que : « Un prestataire peut exercer, à titre temporaire, son activité dans l’État membre où la prestation est fournie, dans les mêmes conditions que celles que cet État impose à ses propres ressortissants ». Commentaire : « peut » ne veut pas dire que l’on « doit » et « temporaire », tu m’expliqueras aussi, combien de temps ça fait. Y aurait pas des relents de Bolkestein là dedans ? Là , Camarade, t’es au coeur du dumping social !

Elle déclare aussi : « ... que les socialistes pourraient proposer en complément une charte des droits sociaux... ». Ce qui veut dire que cette charte n’existe pas, ce qui aurait pu, par contre, être considéré comme une avancée sociale.

Et encore : « La partie III n’est que la compilation de tous les textes et de toutes les politiques européennes existantes ». Bon alors, on se demande bien pourquoi les mettre ! Les quelques articles cités précédemment sont d’ailleurs bien la preuve que c’est faux.

Si le « non » l’emporte, « ce serait une forme de décadence ». Là , j’ai du mal à comprendre puisque, si c’est une compilation, ça ne change rien !

Enfin, le clou : « Contrairement au Traité de Nice, cette Constitution reconnaît les droits des États à protéger les services universels, c’est à dire en France, les services publics ». Alors là , elle est vraiment très forte ! Alors que justement, rien n’empêche la privatisation de la Sécurité Sociale, rien n’empêche la remise en cause du régime des retraites, rien n’empêche la privatisation de tous les services publics.

Non, vraiment, petite abeille, tu mérites de recevoir le coup de pied de l’âne -Non, j’ai pas dit Le grand Benêt- dans ta ruche et d’avoir le bourdon en te prenant le 29 mai, une dégelée...Royale !

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Tais toi et respire ! Torture, prison et bras d’honneur
Hernando CALVO OSPINA
Équateur, 1985. Le président Febres Cordero mène une politique de répression inédite contre tous les opposants. En Colombie, le pays voisin, les mêmes méthodes font régner la terreur depuis des décennies. Équateur, 1985. Le président Febres Cordero mène une politique de répression inédite contre tous les opposants. En Colombie, le pays voisin, les mêmes méthodes font régner la terreur depuis des décennies. Quelques Colombiennes et Colombiens se regroupent à Quito pour faire connaître la (…)
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Il n’y a pas de moyen plus violent de coercition des employeurs et des gouvernements contre les salariés que le chômage. Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes ou ce que vous voulez. Rien n’est aussi puissant comme moyen contre la volonté tout simplement d’affirmer une dignité, d’affirmer la possibilité d’être considéré comme un être humain. C’est ça la réalité des choses.

Henri Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT
Extrait sonore du documentaire de Gilles Balbastre "Le chômage a une histoire",

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