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De la stratégie politique aux intérêts des masses populaires et laborieuses.

Certes avant et le lendemain des élections de 2012, la social-démocratie, agacée par la dynamique Front de Gauche a tenté des approches stratégiques et individuelles, avec des réussites telles que le retournement (certes pas difficile) de Robert Hue, l’ex n° 1 du PCF, puis le retour au bercail socialiste de Marc Dolez, un des fondateurs du PG, ou à la région Nord-Pas-de Calais avec la responsable du Front des Luttes du PG, Laurence Sauvage (que nous considérions comme notre camarade) qui a quittée d’une manière opportuniste, le groupe communiste et alternatif, pour se joindre quelques jours des éléments de la gauche du PS, le temps d’adopter le budget.

Ainsi, les choses s’aiguisent, et par média interposés, la stratégie de déstabilisation du Front de Gauche se met en place à une année des prochaines échéances électorales importantes, les municipales.

Certains penseront encore que Jean-Luc Mélenchon (lui a voté Maastricht) est une arme secrète du PS pour en finir avec le PCF avec l’aide de Pierre Laurent (président du PGE), et que le PG et le PCF comme toutes les composantes de ce Front de Gauche sont des satellites plus ou moins éloignés du PS, selon leur degré d’opportunisme.

Bref des voix s’élèveront une fois de plus pour apporter subjectivement une aide à la social-démocratie dans la logique gauchiste infantile du « c’est pas moi c’est lui qui a pris mon jouet » en prenant le risque que la droite ultralibérale et ses satellites centristes à gauche et fascistes à l’extrême droite, s’accaparent de la salle de jeu.

Et c’est bien sur un tel scénario que la stratégie politicienne du PS s’appuie, le retour de la droite, la peur de l’extrême-droite, ce qui induit que la « gauche » devrait faire des alliances pour éviter des catastrophes.

En effet, c’est un panier de crabes, (rose, blanc, orange, brun, et même rouge pale) très opportunistes qui ont fait de la politique, un métier avec salaire à haut revenu qui n’est qu’accessible qu’aux diplômés ou aux élites expertes, exactement comme la bourgeoisie l’a pensée pour mettre en place une démocratie bourgeoise dans un pays capitaliste où les classes sont naturellement antagonistes.

Si la démocratie bourgeoise sait s’opposer à l’instinct d’exploitation et de pillage maximum des capitalistes, elle est aussi une arme contre le peuple laborieux qui par manque de conscience collective, par crainte, par dépit… peut s’automutiler de ses droits et de ses conquis sociaux, mais aussi se voir priver de sa liberté fondamentale tant comportementale que dans le droit de s’exprimer.

Et nous le répétons encore et nous le répéterons si cela est nécessaire : pour 2014, c’est-à -dire qu’il faut agir maintenant en 2013, il est important qu’il soit décidé et mis en place par la gauche de progrès social et antibérale débarrassée de son boulet social-libéral incarné par le PS et des alliances opportunistes, un plan de reconquête stratégique pour un travail unitaire sur le terrain…

Il est important, donc nécessaire, que ce travail politique de base s’appuie non pas sur du sable ou du vent, mais sur la réalité des revendications exprimées, qu’elles soient sociales, sociétales ou salariales, et en direction des masses re-prolétarisées ; populations ouvrières et des quartiers populaires, mais aussi des classes intermédiaires (salariés des classes moyennes et petits patrons) en cours de prolétarisation objective…

Dans le cas contraire, c’est-à -dire dans le cas d’une campagne bureaucratique et élitiste, nous prolétaires, membres de la Cellule ouvrière du bassin minier ouest du pas de Calais, qui sommes dans les masses populaires, dans les quartiers et les usines… prévenons en toute conscience de la gravité, que la situation se dégradera très vite, exactement comme le souhaite le capital dans sa stratégie du chaos et de la terreur qui est déjà palpable chaque jour, mais qui pourra encore accentuer sa pression et son hégémonie de classe, même si subjectivement le capital est aux manettes du pouvoir.

En 2012, lors des campagnes électorales, la Cellule ouvrière du bassin minier ouest n’était pas encore constituée. Toutefois l’ensemble des membres de la Cellule ouvrière, adhérents ou non du PCF, ont participé activement aux campagnes, notamment à la Présidentielle, pour soutenir le Front de Gauche de manière intense. Et dans notre bassin minier, les résultats furent à la hauteur de l’engagement tout comme les 12% obtenus par Jean-Luc Mélenchon au niveau national.
Nous rappelons qu’en tant que syndicalistes, membres ou pas du PCF, nous n’avons pas soutenu le FdG pour mettre en place le PS et sa cohorte de députés, mais nous avons milité pour l’élimination politique maximum de l’UMP et de son gourou ultralibéral qui nous ont fait tant de mal durant les cinq années d’hégémonie, tant à la présidence qu’au parlement, même si nous n’étions pas dupes de la politique qui allait être menée par la social-démocratie qui avait été nos ennemis de classe lors du référendum de 2005 sur la question de la constitution européenne.

Aussi, si le PS s’agace à chaque fois qu’il lui est rappelé que F. Hollande n’aurait pas été élu sans les voix des sympathisants du FdG du 1er tour ajoutées à celles des formations d’extrême-gauche qui ont appelées à battre Sarkozy… c’est que le parti issu de la SFIO a un total mépris pour 4 millions de travailleurs, ou alors ses dirigeants élitistes sortant des grandes écoles bourgeoises doivent retourner sur les bancs de leurs écoles pour y réapprendre le calcul… nous penchons pour la première hypothèse.

-  Aussi, c’est bien le moment de juger si notre engagement de prolétaires et d’ouvriers en avant-garde, auprès du Front de Gauche, a été instrumentalisé par un appareil de la politique politicienne à des fins opportunistes.

-  C’est aussi le moment de jauger l’aptitude du Front de Gauche à s’engager auprès des masses populaires qui s’enfoncent chaque jour dans la glaise de la débâcle d’un système à bout de souffle, pour mettre en place un Front Populaire en capacité de s’attaquer frontalement au système capitaliste et à son instrument bourgeois qu’il soit national ou supranational, par la mise en place d’une 6ème République, une République Sociale issue d’une constituante populaire.

-  Allons-nous attendre 5 ans, et les prochaines élections présidentielles, pour reparler de cette objectif d’une démocratie revue grâce à la persuasion issue de notre combat de classe, ce qui semble paraître utopique voire démagogique, mais qui est une étape vers un monde meilleur ?

Mais, comme nous l’avons rappelé dans un précédent texte des cahiers, si la patience est révolutionnaire, il y a une impatience des masses confrontées à une réalité objective, celle de la misère montante. Et sans un travail de fond pour redonner de la confiance à des masses empruntes à un fort sentiment d’impuissance et à une déshérence politique de classe, sur lesquels les populistes et les opportunistes s’appuient et bâtissent leurs discours nauséabonds et mensongers, la chute fera mal.

Aujourd’hui, nous ne pouvons plus reculer car nous sommes acculés, il nous faut donc avancer pour se dégager du gouffre vers quoi nous sommes poussés. Nous devons avancer avec une stratégie quasiment militaire dans la discipline, en tenant compte des réalités et des contradictions des masses… lesquelles peuvent très bien être attirées par les sirènes populistes et les discours adaptés comme sait très bien le faire un FN dédiabolisé par les média bourgeois et par l’arrivée à sa tête, de nouveaux cadres qui n’ont plus rien à voir avec l’ancienne garde, au passé trouble et à la tronche de l’emploi caricaturée par le facho au crâne rasé.

La situation actuelle a révélé la réalité de la social-démocratie et sa position vis-à -vis du capital, et si nous ne sommes pas capables de combler les vides, l’extrême-droite saura elle les combler avec l’aval et l’appui du capital. On a réentendu une vieille rengaine gauchiste qui consiste à dire qu’il faudra peut-être passer par une période de fascisme pour créer les conditions révolutionnaires.

Quelle erreur de penser et de dire cela, puisqu’à aucun moment de l’histoire, une révolution socialiste n’a été possible malgré des années de dictature fasciste, d’oppression et de privation des libertés, c’est toujours la bourgeoisie qui a repris le pouvoir en déclenchant des élections qui ont toujours favorisées le retour du capitalisme marchand

Aussi ce petit rappel incarné par une lettre de Lénine sur les élections, adressée en 1919 à sa camarade anglaise, Sylvia Pankhurst : « Je ne doute pas que, parmi les représentants du prolétariat, un grand nombre d’ouvriers, les meilleurs, les plus honnêtes, les plus sincèrement révolutionnaires soient ennemis du parlementarisme et adversaires de toute action au parlement. Plus la culture capitaliste et la démocratie bourgeoise sont anciennes dans un pays donné, et plus c’est là un phénomène compréhensible, car la bourgeoisie, dans les vieux pays parlementaires, a remarquablement appris le jeu de l’hypocrisie et connaît mille tours pour tromper le peuple, en présentant le parlementarisme bourgeois comme la « démocratie en général » ou la « démocratie pure », etc., en dissimulant avec habileté les innombrables liens du parlement avec la bourse et les capitalistes, en tirant parti d’une presse vénale, en se servant de toutes les façons de l’argent, puissance du capital. » … //…

« Je suis personnellement convaincu, que le refus de participer aux élections parlementaires est, chez les ouvriers révolutionnaires anglais, une faute, mais il vaut certes mieux commettre cette faute que de retarder la formation, par tous les éléments sympathisant avec le bolchevisme et sincèrement partisans de la république des Soviets que vous énumérez, d’un puissant parti ouvrier communiste anglais »… // …

« Le lien ininterrompu avec la masse ouvrière, l’aptitude à y entretenir une agitation constante, à prendre part à chaque grève, à répondre à toutes les interrogations formulées par la masse, c’est là l’essentiel pour le Parti Communiste, surtout dans un pays tel que l’Angleterre, où jusqu’à présent (comme d’ailleurs dans tous les pays impérialistes) seuls de petits groupes ouvriers, composés de représentants de l’aristocratie ouvrière, pour la plupart complètement et irrémédiablement pourris de réformisme, captifs des préjugés impérialistes et bourgeois, ont pris part au mouvement socialiste et en général au mouvement ouvrier. Sans lutte contre ces éléments, sans destruction totale de leur autorité, sans enracinement au sein de la masse de la conviction de leur absolue corruption bourgeoise, il ne peut être question d’un mouvement ouvrier communiste sérieux.

Ceci se rapporte à la fois à l’Angleterre, à la France, à l’Amérique et à l’Allemagne. Les ouvriers révolutionnaires qui font du parlementarisme le point de mire de leurs attaques ont pleinement raison dans la mesure où ils expriment ainsi le rejet de principe du parlementarisme bourgeois et de la démocratie bourgeoise . »

A la lecture de ce large extrait, et en complément de ce que nous avons développé précédemment :

-  n’avons-nous pas les mêmes problèmes, tant avec les gauchistes, qu’avec les droitiers, qu’avec l’aristocratie ouvrière, mais aussi avec un grand nombre de nos parlementaires qui s’agitent dans cette démocratie bourgeoise vieillissante qu’est la 5ème République en dissimulant leurs rapports réels avec le capital, la bourse et les monopoles ?

-  N’avons-nous pas les mêmes ambitions, comme le préconise Lénine, de répondre à toutes les interrogations des masses et à leurs propres contradictions en fonction des réalités matérielles et sociétales, mais aussi et même surtout, de la réalité de la conscience politique des masses ?

-  N’avons-nous pas besoin de la force d’un Parti Communiste organisé sur ses bases fondamentales qu’est la science marxiste-léniniste et d’un Front qui prône l’unité contre les maladies que sont le sectarisme et l’opportunisme ?

Alors s’il faut créer les conditions de l’unité antilibérale la plus large et la plus populaire, il est important de poursuivre le Front de Gauche, qui n’est pas un parti en soi, mais une union de partis et de mouvements qui doivent s’autocontrôler, notamment sur les positions personnelles qui n’apportent rien de bon quand elles sont évoquées dans les salons de la bourgeoisie, notamment dans les média qui n’attendent que la petite phrase déviante pour répandre les affres du changement de société que nous voulons construire.

Et il y a la question de l’Europe UE qui fait partie des grandes divergences alors qu’elle devrait être faire converger l’ensemble des antilibéraux, avec toujours le même sujet de débat : l’Europe peut-elle être sociale dans sa forme de construction impérialiste ?

Et c’est la même question avec le parlementarisme bourgeois, notamment dans une 5ème République qui a redonnée un nouveau destin à la monarchie en donnant tous les pouvoirs à quelques-uns.

Aujourd’hui, à cause de la politique concrète de continuité du Sarkozisme, des inquiétudes apparaissent, exactement comme la droite craignait le retour de bâtons des 5 années de recul social.

Alors, si le PS osait dire qu’il ne craignait pas pour son hégémonie politique à tous les niveaux du pouvoir, de la municipalité à la présidence, en passant par les régions, les départements et les assemblées… pourquoi donc ses membres dirigeants s’égosilleraient à critiquer le Front de Gauche ?

Pourquoi mépriser 4 millions d’électeurs du 1er tour des présidentielles et pourquoi employer la vieille stratégie de l’isolement politique à l’encontre de Mélenchon (souvenez-vous du débat avec Cahuzac : « vous êtes seul M. Mélenchon »), pour brosser dans le sens du poil le PCF (toujours Cahuzac : « nos amis communistes ») qui devrait faire allégeance pour conserver des Mairies en 2014, donc des Sénateurs lors de la prochaine session de renouvèlement… ?

En fait, c’est le même chantage à chaque élection entre les deux principaux partis rivaux de la gauche, l’un social-libérale dans les faits, l’autre antilibéral dans la parole : « si tu n’es pas mon ami, c’est donc que tu es mon ennemi »…
Ils oublient complétement qu’au milieu de ce champ de bataille propret, il y a une classe sociale qui souffre terriblement de cette politique d’alternance et de la mainmise totale du capital sur leur vie, leurs droits et leurs acquis. A ce demander parfois, s’il n’y a pas la tentation par les sociaux-démocrates du « plutôt la peste brune que la victoire rouge »… même si le rouge a bien pali depuis 1972…

Les éléments communistes ou antilibéraux de la classe ouvrière, les plus avancés et les mieux formés politiquement, ont donc toute leur place dans cette bagarre contre l’opportunisme et la confiscation bureaucratique et élitiste de sièges et de responsabilités dans les communes, qui sont les bases les plus proches du peuple, quasiment les fondations de la démocratie populaire et collective.

Il est quasiment certain qu’ils possèdent des valeurs en lien avec nos idéaux et notre conception démocratique de la société basés sur la réalité des masses : ils ne sont pas opportunistes et surtout n’ont pas en tête un plan de carrière qui les hissera au firmament de la reconnaissance égocentrique… des maux qui rongent cette société non plus basée sur des réalités concrètes à résoudre en faveur des masses mais sur une communication outrancière et souvent mensongère.

C’est aussi apporter de la fraîcheur dans le combat politique par la pratique de retour du contact direct avec les masses populaires, chez eux, dans la rue, au café… pour les entendre, et non pas pour promettre tel un bonimenteur, mais pour trouver des solutions collectives aux réelles difficultés et aux réels besoins d’une population sur un territoire communal.

L’Unité avec en toile de fond une conception de classe et populaire, la confiance totale envers les masses, le contrôle démocratique des élus, une pratique de terrain revendicative, l’écoute et les réponses collectives aux interrogations, une main forte qui ne cède pas ni pressions ni au chantage, la clarté et l’honnêteté intellectuelle, voilà qui peut nous mettre sur les bons rails et pas sur ceux qui nous mèneraient à la voie de garage.

La Cellule Ouvrière du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais ouvre le débat au moment où dans de nombreux endroits des camarades se posent les mêmes questions sur l’unité, les alliances et les compromis…

En espérant que nous aurons des retours pour alimenter cette discussion entre camarades.

Les cahiers communistes du « Comité de Base »

comibase@gmail.com

n°30/01-02-2013

Cellule Ouvrière du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais

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