Bonjour.
3/2020 à 11:08 par Danael
Le GS a l’honnêteté d’exposer non pas les différentes tendances de la gauche ( ce qui n’est pas son rôle en réalité ) mais propose surtout des pistes de réflexions et des expériences d’alternatives diverses dans les pays qui tiennent à préserver leur souveraineté par rapport à l’impérialisme américain et ses alliés. Le GS participe en outre à différents projets de solidarité et encourage à y prendre part .
C’est surtout cela qu’il faut encourager (les alternatives). Analyser le problème et y trouver une solution (il y en a toujours plusieurs).
Pour en arriver à une vue d’ensemble labile et non statique. L’Évolution Naturelle en fait foi, mais laisser pour compte, aux mains aux apprentis sorciers. D’après des approximation, il y aurait 3% de la population qui seraient manipulateurs (combien de pervers accomplis ?). Ce n’est qu’un cas parmi les nombreuses variantes des minorités existantes, que ce soit l’homosexualité dont la "psychologie" en est arrivé à déduire un continuum homosexuel pure (génétique) à l’hétérosexuel pure, en passant par les effets de l’influence culturelle (?). De même pour les croyances, il y a le pures, et la majorité pour laquelle le terme clientéliste (continuum et culturel) peut se prêter. Ce n’est que pour souligner notre réalité humaine, depuis toujours, rien de nouveau, mais une volonté pour sortir de l’opprobre à notre époque. De même pour la question de l’idéologie (quelque soit l’habit).
Pour ce dernier sujet, Un article (très long) sur la rétrospective des transformations du communisme depuis la fin des deux guerres, et les dates tournantes.
Revisiter les révolutions ambiguës de 1989
Publié le 11 mars 2020 | Poster un commentaire
Avec l’aimable autorisation de la revue Inprecor
Vingt ans après la chute du mur de Berlin, Timothy Garton Ash écrivait : « en 1989, les Européens ont proposé un nouveau modèle de révolution non-violente – de velours » (1). Quelques années plus tôt, au contraire, il avait utilisé un néologisme intéressant – la « réfolution » (2) – pour décrire le type de changements systémiques qui s’étaient produits, combinant les caractéristiques des révolutions et des réformes d’en haut. Je veux soutenir et développer ici ce néologisme en opposition à l’épithète « pur », comme étant plus précis pour analyser les ambiguïtés mêmes des transformations historiques qui ont mis fin au « monde bipolaire ». Je soutiendrai que les mouvements et les mobilisations démocratiques, qui ont eu lieu en 1989 et avant, étaient contre la nomenklatura au pouvoir et, en même temps, n’étaient pas en faveur des principales transformations socio-économiques introduites depuis 1989....................
EXTRAIT du texte.
« « « 3. Les « réfolutions » de l’appropriation : politique et/ou économie ?
Nous utilisons ici le néologisme de Timothy Garton Ash (16) pour décrire le cœur de la « grande transformation » qui, à partir de la fin des années 1980, a affecté l’URSS et l’Europe de l’Est de manière extrêmement inattendue : les réformes « d’en haut » révolutionneraient le système et le changeraient radicalement, mais l’autodissolution du parti unique ne fut pas une « révolution ». Les réformes du marché et les privatisations généralisées ont été les « repères » de la rupture avec les régimes passés, les indicateurs du « succès de la transition » pour les « experts » extérieurs, créanciers ou négociateurs. Mais qu’est-ce que cela signifiait pour la population ?..............................
En pratique, le processus de privatisation devait s’inscrire dans le contexte idéologique hérité de l’ancien système de droits formels et trouver une certaine légitimité « démocratique ». Par conséquent, la caractéristique dominante, au début de la « transition », était de reconnaître que la propriété devait d’abord être prise aux bureaucrates incompétents et corrompus et rendue aux travailleurs et aux personnes qui avaient produit la richesse pendant des décennies (un autre groupe de propriétaires « légitimes » étaient ceux qui avaient été expropriés dans le passé). Pour être populaire, le discours devait cibler les privilèges conformément à l’idéologie égalitaire dominante. Le premier « profil » d’Eltsine et le programme de privatisation « 500 jours » de Stanislav Chataline en Russie au début des années 1990 étaient basés sur cette idéologie. Et c’est exactement la même orientation qui a été exprimée dans les propositions initiales de l’Allemagne de l’Est, avant l’unification monétaire de 1990. » » »
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/03/11/revisiter-les-revolutions-ambigues-de-1989/
J’ai retenu cette section, ici, qui explique la "nature" de la privatisation dans la période après-mur de Berlin, sans doute le point tournant du mouvement libéral de privatisation à grande échelle que nous connaissons depuis. Les années 80, l’avènement de la déréglementation (Thatcher-Reaugan) et du nouveau paradigme managérial (manipulateurs) et bien sûr, l’incontournable document qui suit et que LGS avait publié aussi.
20 juin 2013
12
JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe
Stefan STEINBERG
Dans un document publié à la fin du mois de mai, le géant des banques d’investissement américain JPMorgan Chase réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires.
Le document de 16 pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L’ajustement de la zone euro – bilan à mi-parcours. » Le document commence par faire remarquer que la crise de la zone euro a deux dimensions.
https://www.legrandsoir.info/jpmorgan-reclame-des-regimes-autoritaires-en-europe.html
Un document___Je me souviens
JPMorgan (et consoeurs), une banque d’affaires (On fait des affaires pas de politiques__un leitmotiv dépassé...) privée qui joue sur les plates bandes gouvernementales depuis la première banque (les "papiers", les premiers subprimes__une métaphore !)
Le terme « subprime » s’est fait connaitre en français à la suite de la crise des subprimes aux États-Unis, qui a déclenché la crise financière de 2007 à 2011. Il désigne des emprunts plus risqués pour le prêteur que la catégorie prime, particulièrement pour désigner une certaine forme de crédit.
Il y a plein de vidéos concernant l’économie, par exemple
Le système Bancaire de A à Z