Havane, 23 janvier (Prensa Latina) Cuba présentera mardi prochain le développement, la réglementation et la distribution de ses vaccins anti-Covid-19 aux côtés de l’Internationale Progressiste, en présence d’éminents scientifiques.
Les participants décriront la mise en œuvre de la campagne de vaccination sur l’île et le soutien aux besoins médicaux d’autres pays, "et ce face à un blocus économique de six décennies imposé par les États-Unis", a précisé le programme divulgué.
La séance d’information débutera par une introduction de David Adler, coordinateur général de l’organisation internationale regroupant des militants de gauche du monde entier, promotrice de l’Union pour l’internationalisme des vaccins.
Dans un deuxième temps, le directeur de l’Innovation et de l’Industrie du Groupe Biopharmaceutique BioCubaFarma, Rolando Pérez, développera le thème "Comment Cuba a développé sa production locale de vaccins avec succès".
Ensuite, la directrice du Centre de Contrôle National des Médicaments, Équipements et Dispositifs Médicaux, Olga Lidia Jacobo, approfondira le sujet en termes de sécurité, d’efficacité et d’autres protocoles réglementaires des médicaments.
La directrice de Science et Innovation Technologique du Ministère de la Santé Publique, Ileana Morales, ainsi que le chercheur italien Fabrizio Chiodo, concentreront leur intervention sur "Cuba et son internationalisme : comment le pays peut aider à vacciner d’autres nations".
L’événement se terminera par des questions aux experts précédents, auxquels se joindront la directrice de la recherche de l’Institut Finlay de Vaccins, Dagmar Garcia, et le directeur de la recherche biomédicale du Centre du génie génétique et de la biotechnologie, Gerardo Guillén.
Dans un communiqué publié mercredi dernier, l’Internationale Progressiste a dénoncé le fait que la banque néerlandaise ING a bloqué des dons récoltés et que la délégation qui se rendait à La Havane pour soutenir le libre accès aux vaccins contre la Covid-19 promu par Cuba devait amener.
Après avoir qualifié de scandaleuse la décision de l’institution bancaire, l’organisation a rappelé que pendant que les États européens administraient des doses de rappel, la plupart des habitants des pays les plus pauvres de la planète n’ont même pas reçu une injection contre le coronavirus SARS-CoV-2.
Face à cet apartheid des vaccins, Cuba apparaît comme un moteur de l’internationalisme avec sa promesse de partager ses immunisants avec le monde, a manifesté l’organisation.
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