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Cuba met la libération des Cinq comme condition à un dialogue avec les USA

La Havane, 18 juin 2009 (Notimex).

Cuba considère d’une importance vitale la libération de cinq Cubains prisonniers aux Etats-Unis pour entamer des négociations avec le gouvernement du président Barack Obama, a déclaré le président de l’Assemblée Nationale de Cuba, Ricardo Alarcón. Le chef du Parlement a précisé à des médias accrédités à la Havane que le gouvernement états-unien a demandé à la Cour Suprême de ne pas accepter de rouvrir le dossier des Cubains.

Alarcón, considéré comme l’homme clé dans les négociations avec les Etats-Unis de par son expérience diplomatique, a exhorté Obama à libérer le plus tôt possible les cinq Cubains qui pour les autorités de la nation caribéenne sont des antiterroristes.

"Le président Barack Obama doit faire ce qu’il a à faire, c’est-à -dire remettre simplement en liberté cinq personnes qui n’auraient jamais dû être en prison, et le faire dèsmaintenant », a-t-il déclaré.

"Ce n’est que comme cela que nous croirons vraiment qu’il y a quelque chose derrière toute cette rhétorique de changement et de renouveau qui plaît tant à l’actuel occupant de la Maison Blanche », a-t-il souligné.

L’instruction de l’affaire des cinq Cubains se compose de 119 volumes de témoignages et de 20 000 pages de documents.

Les Cubains furent déclarés coupables d’espionnage il y a dix ans et condamnés à "des peines d’une longueur sans précédent" selon leurs avocats, à la tête desquels se trouvent Leonard Weinglass et Thomas C. Goldstein.

Weinglass assure que l’affaire des Cubains est une affaire compliquée qui fait date dans l’histoire de la justice états-unienne.

Gerardo Hernández Nordelo a été condamné à une double perpétuité, tandis que Antonio Guerrero Rodrà­guez et Ramón Labañino Salazar ont chacun été condamnés à la perpétuité.

Tous trois, a souligné l’avocat dans une interview, sont devenus les premières personnes aux Etats-Unis condamnées à une telle sanction pour des affaires d’espionnage « alors qu’il n’existait même pas un seul document secret ».

Les deux autres, Fernando González Llort et René González Sehwerert, purgent respectivement des peines de 19 et 15 ans. Mais en septembre 2008, cela a fait 10 ans qu’ils sont en prison.

Le15 juin dernier, la Cour Suprême des Etats-Unis a refusé de rouvrir le dossier des cinq Cubains accusés d’espionnage à la solde du gouvernement de Cuba.

Cette affaire est maintenant l’un des points les plus importants pour réamorcer le dialogue entre les deux pays.

Cuba exige la libération de ses ressortissants pour normaliser des relations diplomatiques et politiques avec les Etats-Unis.

(Trad. A. Arroyo)

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