Cuba a pu être limité politiquement et économiquement pendant les 50 dernières années, mais ses frontières sont restées ouvertes pour la faune pour laquelle les îles sous-développées de Cuba sont un havre irrésistible. Alors que de nombreuses îles des Caraïbes ont empoisonné ou bétonné leurs richesses écologiques sur terre et dans la mer à la poursuite d’une industrie touristique en pleine expansion, les paysages sauvages de Cuba sont restés pratiquement intacts, résultant en la création d’un refuge pour animaux indigènes rares et fascinants, ainsi que pour des centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs et de créatures marines. Les récifs coralliens en ont aussi bénéficié. Des recherches indépendantes ont montré que les coraux de Cuba font beaucoup mieux que d’autres à la fois dans les Caraïbes et dans le reste du monde.
L’isolement de l’Île n’explique pas tout. Après l’ouverture du Cuba au tourisme pendant la période spéciale, celui-ci à connu un fort développement qui a entraîné un désastre écologique avec la construction de la route qui relie l’île touristique de Cayo Coco à l’île de Cuba. Cet événement fut suivi d’un vaste débat dans l’Île et des mesures politiques fortes furent prises pour empêcher cela à l’avenir.
Cuba nous montre aujourd’hui que le développement peut être conjugué avec la conservation. Ils peuvent tout à fait coexister, ce n’est pas facile, mais si nous ne le faisons pas, la Terre sera détruite.
Quand le reste d’entre nous a fait beaucoup d’erreurs parce que nous ne savons rien faire d’autre, la vie a suivi son chemin, Cuba n’a pas suivi la tendance, en termes de développement. Ils ont fait quelque chose de radicalement différent, et maintenant ils ont le bénéfice d’un demi siècle de connaissance, et ils ont la chance de pouvoir réellement être le modèle de comment faire les choses correctement.
Cuba est maintenant prête pour un grand pas dans le futur avec une opportunité que le reste du monde a perdu. Il pourrait advenir que la révolution cubaine la plus durable ne sera pas rouge mais verte.
Le documentaire : Cuba - Le jardin d’Eden accidentel