Samedi 27 décembre 2008
En bombardant Gaza, Israël a, sans doute aucun, perpétré une agression gratuite de la part d’un très puissant Etat contre un territoire qu’il occupe illégalement.
Le moment est venu pour une action ferme si les Nations Unies ne veulent pas être accusées, à juste titre, de complicité par omission.
Les frappes aériennes sur la Bande de Gaza constituent des violations graves et monstrueuses de la loi humanitaire internationale telle que définie par les Conventions de Genève tant pour ce qui est des obligations de la Puissance Occupante que des exigences des lois de la guerre.
Ces violations incluent :
La punition collective - la totalité des 1,5 million de personnes qui vivent dans la Bande de Gaza surpeuplée sont punies pour les actions faites par quelques militants.
Cibler la population civile- les frappes aériennes étaient dirigées vers des zones civiles dans l’une des zones les plus densément peuplées de la terre, en tout cas, la zone la plus densément peuplée du Moyen Orient.
Réponse militaire disproportionnée- les frappes aériennes ont non seulement détruit tout poste de police ou des forces de sécurité du gouvernement élu de Gaza, elles ont en outre tué ou blessé des centaines de civils ; une frappe au moins aurait touché des groupes d’étudiants tentant de trouver un moyen de transport pour rentrer de l’université à leur domicile.
Je rappelle à tous les Etats membres des Nations Unies que l’ONU est toujours tenue à une obligation indépendante de protection de toute population civile exposée à des violations énormes de la loi humanitaire internationale - quel que soit le pays qui pourrait être responsable des dites violations. J’appelle tous les Etats membres ainsi que tous les responsables et tout organe concerné du système des Nations Unies à agir aussi rapidement que possible non seulement pour condamner les graves violations d’Israël mais pour mettre au point aussi de nouvelles approches pour procurer une protection réelle au peuple palestinien.
Traduction non officielle de l’anglais faite par M.L. Bouguerra