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Les monologue du vagin

Contre la Trinité des hypocrites, Schiappa, Bachelot et El Khomri

A défaut d’avoir, ne serait-ce que ralenti la dégradation des conditions de vie qui, depuis 1992 au moins, accable les femmes travailleuses sous la férule des gouvernements maastrichtiens successifs, Mmes Bachelot, El Khomri et Schiappa ont brûlé les planches ensemble ce 7 mars en interprétant ensemble « Les monologues du vagin » devant le Tout-Paris « féministe ».

Plus facile d’obtenir des applaudissement des bobos friqués que de mériter la gratitude des caissières de Carrefour licenciées, des enseignantes condamnées aux pensions de misère par la casse des retraites, aux femmes fonctionnaires et cheminotes qui, à l’avenir, ne bénéficieraient plus de la sécurité de l’emploi (dont tout le monde devrait jouir !), des infirmières écrasées par les réformes Bachelot de l’hôpital, des paysannes désespérées par le libre-échangisme intenable de l’UE, etc.

Le pire, ce 7 mars, était de voir Mme El Khomri érigée en héroïne de la libération féminine alors qu’elle a couvert la contre-réforme scélérate qui inverse la hiérarchie des normes et qui fait du patronat le maître des contrats de travail en lieu et place de la négociation nationale (conventions collectives de branche).

Bravo aussi à Marlène Schiappa qui feint de libérer les femmes alors qu’elle sert un gouvernement thatchérien qui vient de détruire le Code du travail et qui s’apprête à dynamiter les statuts, les retraites par répartition et l’enseignement professionnel. Honte à cette dame qui se la joue en « libératrice » alors que Macron a banalisé les licenciements abusifs (c’est-à-dire la délinquance patronale !) en plafonnant leur pénalisation, donc en nuisant aussi aux employeurs et employeuses qui ne se comportent pas en gangsters. Ainsi, les « porcs » qui existent dans les hiérarchies patronales pourront-ils encore plus se lâcher à l’encontre des gêneurs, et plus encore, comme toujours, des gêneuses : qui portera plainte contre les harceler désormais, sachant que de grosses boîtes vont provisionner des fonds permettant de licencier à plaisir les syndicalistes, mais aussi les « emmerdeuses », « emmerdantes » et autres « emmerderesses » pour parler comme Paul Valéry et Georges Brassens, qui n’auront pas obtempéré aux caprices professionnels ou non professionnels desdites hiérarchies ?

Et pourquoi aucun journaliste ne demande-t-il jamais à Schiappa si elle est d’accord pour briser le statut des cheminotes ou celui des femmes fonctionnaires alors que la féminisation de l’enseignement ou de la FP n’est évidemment pas sans rapport, malgré les salaires très médiocres qui frappent le secteur public, avec la légitime recherche de la sécurité de l’emploi, dont les femmes ont encore plus besoin que les hommes en raison des inégalités qui les frappent souterrainement à tous niveaux ?

Il ne manquait plus sur la scène ce 7 mars 2018 que Martine Aubry qui, ministre du Travail de Jospin, avait accepté de signer la directive européenne qui a rétabli le travail de nuit des ouvrières postées. Au nom, bien entendu, de l’égalité hommes/femmes !

Le 8 mars 1911, la marxiste Clara Zetkin, qui joua un rôle central dans la fondation du PCF en 1920 (âgée de 70 ans, elle passa clandestinement la frontière franco-allemande pour représenter l’Internationale communiste au Congrès de Tours !) n’a pas institué le 8 mars pour permettre à des nanties dégoulinantes de bonne conscience de parader dans des gouvernements d’exploiteurs. Ni pour leur permettre d’opposer sottement leurs prétendues « avancées sociétales » au progrès social, qu’elles aident à démolir. Clara a montré au contraire, comme Jeanne Labourbe, comme Martha Desrumeaux, comme Marie-Claude Vaillant-Couturier, comme Danielle Casanova, Maria Delvaux, Jeanne Colette, Henriette Dubois, etc., la voie de l’émancipation générale de la société en articulant trois combats indissociables : celui de l’émancipation de la classe ouvrière en lutte contre le capital, celui de l’émancipation nationale des peuples résistant à l’impérialisme et celui de l’égalité entre les femmes et les hommes, qu’ébranle en permanence l’alliance inavouable des capitalistes et des pires régimes féodaux et esclavagistes*.

*Quand Marlène Schiappa dénoncera-t-elle enfin les ventes d’armes de Le Drian à l’Arabie saoudite, bastion mondial de l’oppression sexiste ?

»» https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/
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In Defense of Julian Assange
"This book shows why the Julian Assange case is one of the most important press freedom cases of this century or any other century."—James C. Goodale, former Vice Chairman and General Counsel of The New York Times. “I think the prosecution of him [Assange] would be a very, very bad precedent for publishers … from everything I know, he’s sort of in a classic publisher’s position and I think the law would have a very hard time drawing a distinction between The New York Times and WikiLeaks.” (…)
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"Aucune femme en burka (ou en hijab ou en burkini) ne m’a jamais fait le moindre mal. Mais j’ai été viré (sans explications) par un homme en costume. Un homme en costume m’a vendu abusivement des investissements et une assurance retraite, me faisant perdre des milliers d’euros. Un homme en costume nous a précipités dans une guerre désastreuse et illégale. Des hommes en costume dirigent les banques et ont fait sombrer l’économie mondiale. D’autres hommes en costume en ont profité pour augmenter la misère de millions de personnes par des politiques d’austérité. Si on commence à dire aux gens la façon dont ils doivent s’habiller, alors peut être qu’on devrait commencer par interdire les costumes."

Henry Stewart, Londres

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