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" Contre Chavez il faut utiliser la violence ... une dictature devrait être instaurée ensuite ..."

... déclare Carlos Andrés Perez, leader de l’ opposition vénézuélienne.

par Martin Sanchez, www.venezuelanalysis.com

Lundi 28 juillet 2004.

Leader de l’opposition contre le président Chavez, Carlos Andrés Perez,
(CAP) qui fut président du Venezuela à deux reprises, a fait une série de
déclarations appelant à la violence et invitant l’opposition à instaurer
une période de dictature si le président Chavez est chassé du pouvoir.

"Je travaille à chasser Chavez du pouvoir. La violence va nous le
permettre. C’est le seul chemin que nous avons" a dit CAP lors d’une
interview publies Dimanche dans le journal vénézuélien "El Nacional", un
des plus importants journaux du Venezuela.

CAP, qui parlait depuis Miami, a nié être mêlé à un complot pour
assassiner le président, mais il a déclaré que Chavez "devait mourir comme
un chien, car il le mérite".

Chavez fait face à un référendum révocatoire qui aura lieu le 15 Août. La
plupart des sondages le donnent gagnant.

En 1992, lorsqu’il était militaire en service, Chavez a mené un coup
d’Etat, qui a échoué, contre CAP qui était très impopulaire à ce moment,
car il venait de mettre en oeuvre un paquet de mesures imposées par le
FMI. CAP fut destitué pour corruption peu de temps après, tandis que
Chavez a continué à purger un peine de prison le sanctionnant d’avoir
tenté de renverser un gouvernement élu démocratiquement.

Au cours de l’interview, CAP a fait allusion à une période dictatoriale
qui serait instaurée si Chavez était chassé du pouvoir. "Nous ne pouvons
pas nous débarrasser de Chavez et vivre tout de suite en démocratie...nous
avons besoin d’une période de transition de deux ou trois ans, pour
fonder un Etat dans l’état de droit va prévaloir, ... une junte doit
gouverner durant cette transition et créer les fondations démocratiques
pour le futur" a déclaré CAP.

"Quand Chavez tombera, nous devrons abolir aussi l’Assemblée nationale et
la Cour suprême. Toutes les institutions "chavistes" doivent disparaître"
a ajouté le leader de l’opposition.

Alors qu’on l’interrogeait sur le souhait de la population de ne pas
revivre les époques passées, quand régnaient la corruption et la mauvais
administration, - et notamment la sienne-, qui ont mené à un effondrement
du niveau de vie des vénézuéliens, l’ex-président a admis qu’il ne
fallait par revenir au passé, mais il a ajouté : "je ne suis pas le passé,
je suis le futur de Venezuela". Les projets politiques de CAP ne sont pas
connus, mais il a dit qu’il ne se porterait pas candidat pour un troisième
mandat présidentiel.

Le président Chavez a réagi aux commentaires de CAP en lançant un appel au
reste de l’opposition pour qu’elle prenne ses distances de l’ex-président.
"Nous avons besoin d’une opposition qui soit loyale à l’égard du pays, de
manière à pouvoir travailler ensemble à la construction d’une nation,
malgré nos différences" a déclaré Chavez.
qui a exprimé l’espoir qu’une "opposition plus rationnelle" n’
accepterait pas "ce nouvel appel à la violence provenant des secteurs les
plus radicaux de l’oligarchie vénézuélienne".

Selon Chavez l’opposition cherche désespérément une autre voie pour le
chasser du pouvoir, parce que les sondages prévoient qu’il gagne le
référendum révocatoire. Il a défié les agences de sondage, dont les
dirigeants sont connus pour leur opposition au gouvernement, de publier
les résultats des sondages les plus récents. M. Jessie Chacón, le ministre
de l’information, a déclaré récemment qu’ils disposait d’une copie des
résultats de ces sondages qui sont favorables au président Chavez, et a
menacé des les publier d’office si les agences favorables à l’opposition
ne le faisaient pas elles-mêmes.

Vendredi dernier, le vice président de Venezuela, M. José Vicente Rangel,
a demandé aux dirigeants de l’opposition de signer un accord par lequel
les deux parties s’engageraient à respecter les résultats du référendum et
à ne pas avoir recours à la violence. Chavez a déclaré à plusieurs
reprises qu’ils se soumettrait au résultat du référendum, mais jusqu’à 
présent les leaders de l’opposition n’ont pas fait une telle promesse.
M. Diego Cordovez, le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations
Unies pour l’Amérique latine, a lancé pour sa part un appel à l’opposition
pour qu’elle déclare publiquement qu’elle respectera le résultat du
référendum.

www.venezuelanalysis.com/news.php?newsno=1320

Traduction : Collectif Venezuela 13 Avril

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