TRADUCTION NON OFFICIELLE
Le Gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela a eu connaissance de la décision du gouvernement de la République de Colombie d’accorder le statut de réfugié au fugitif de la justice vénézuélienne Julio Andrés Borges, le 11 octobre 2018. Sur ce sujet il tient à exprimer ce qui suit :
Le Venezuela attire l’attention de la communauté internationale sur ce fait qui confirme le format de protection du gouvernement de la Colombie envers des ressortissants vénézuéliens qui attentent contre la démocratie et contre la vie des présidents du Venezuela. Le format d’impunité aujourd’hui appliqué à Julio Borges, est le même que celui appliqué depuis 2002 à Pedro Carmona Estanga, auteur et principal protagoniste du coup d’Etat au Venezuela dont un des buts était l’assassinat du président Hugo Chávez et de membres de son gouvernement, protégé [lui aussi] par les autorités colombiennes.
A cette occasion, le gouvernement colombien viole l’alinéa F de l’article A de la Convention sur le statut des réfugiés, en accordant sa protection à un autre ressortissant vénézuélien que des évidences fondées et connues signalent comme principal auteur intellectuel de l’assassinat frustré contre le président Nicolás Maduro et les plus hautes autorités de l’Etat vénézuélien, fait survenu le 4 août dernier.
La tentative frustrée d’assassinat d’un chef d’Etat représente sans aucun doute un délit grave, qui viole les objectifs et les principes des Nations Unies, et dont les conséquences immédiates donneraient lieu à un conflit de proportions insoupçonnées au Venezuela, avec des répercussions graves pour toute la région. Cependant, le gouvernement colombien a décidé d’instrumentaliser la figure du refuge et les conventions internationales afférentes pour protéger un ennemi notoire de la paix au Venezuela, en outre publiquement impliqué dans toutes les étapes du coup d’état permanent contre les institutions légitimes de l’Etat vénézuélien depuis l’année 2002.
En élevant sa voix pour que le monde connaisse des actions aussi dangereuses pour la stabilité politique et sociale, le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela a la certitude que Monsieur Julio Borges aura le même sort que Monsieur Pedro Carmona Estanga, couvert par le mépris du Peuple vénézuélien et condamné par l’histoire pour avoir prétendu plonger sa « Patrie » dans la guerre et dans la souffrance pour favoriser des intérêts personnels mesquins.
Caracas, le 12 octobre 2018