RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Cohérence ?

C’est une traduction d’un article paru samedi 3 mai dans le journal espagnol ABC. Les sources restent obscures mais tout est néanmoins parfaitement plausible.

LES ETATS-UNIS REJETTENT UNE PROPOSITION DIRECTE DE LA FRANCE POUR ENVOYER DES TROUPES EN IRAK
P. RODRà GUEZ, J.P. QUIà‘ONERO
Traduction de Jean-Michel Hureau

Washington persiste dans une attitude de froideur et d’indifférence devant les tentatives de Paris pour normaliser ses relations et participer à l’après-guerre en Irak.

WASHINGTON, PARIS.
L’administration américaine a rejeté une proposition directe du gouvernement français pour envoyer des troupes en Irak et contribuer au rétablissement de la normalité dans le pays après la guerre, selon des sources diplomatiques auxquelles ABC a eu accès. La proposition, que Paris a décidé de maintenir dans une discrète communication bilatérale, a lieu en marge de la position française officielle de toujours agir dans le cadre d’une contribution multilatérale dirigée par les Nations Unies.
Malgré les efforts de Paris pour rétablir les relations avec Washington, affectées par l’opposition de Chirac à l’intervention en Irak, l’administration Bush maintient une attitude de froideur et d’indifférence. Bien que l’attitude du gouvernement français de rejet de la politique américaine ait été majoritairement soutenue par l’opinion publique, d’importants secteurs politiques et économiques ont averti sur les risques de rester totalement en dehors de l’après-guerre en Irak et du cadre que celle-ci pourrait établir dans toute la région du Moyen-Orient.
L’administration Bush est en train de donner des preuves à revendre qu’elle ne va pas ignorer les positions adoptées pendant la gestion et le développement de la crise et de la guerre en Irak. Un exemple démonstratif a été celui du Mexique. Le gouvernement de Vicente Fox a opposé une farouche résistance aux demandes américaines afin d’appuyer une seconde résolution aux Nations Unies qui cautionnerait une intervention en Irak. Aujourd’hui les relations Mexico-Washington sont au plus bas et le dialogue entre les deux chefs d’état, suspendu.
Les relations avec la France s’en sont particulièrement ressenties avec la guerre et, une fois terminée, les blessures demeurent ouvertes.
Colin Powell en personne a rappelé mercredi dernier devant le Congrès comment « la France a fait savoir clairement, en son temps, à certains pays candidats (à l’Union Européenne) qu’ils pourraient payer un prix s’ils nous appuyaient ». Les Français « ont clairement fait savoir que cela pourrait affecter leur entrée dans l’Union Européenne et les a mis en garde de manière assez rude sur leur appui. Enfin, ce sont les conséquences », a-t-il ajouté. Malgré ces renvois, le chef de la diplomatie des Etats-Unis a souligné que Paris et Washington restent des « amis » et a estimé que « personne ne doit suggérer que nous oubliions ce que la France a fait pour nous et ce que nous avons fait pour la France au cours du temps ».

Position officielle
En tout cas, l’offre de troupes à Washington irait à l’encontre de la position officielle que Dominique de Villepin a jusqu’à présent exprimé en insistant sur le fait qu’il est indispensable que l’ONU soit présente de manière active dans le processus de reconstruction, et dénonçant comme indésirable toute manoeuvre ou action qui ne serait pas avalisée officiellement, solennellement et publiquement par le Conseil des Nations Unies.
Jacques Chirac, chef de l’État, Jean-Pierre Raffarin, premier ministre, et Dominique de Villepin, ministre des Affaires Étrangères, ont confirmé, nuancé et informé avec suffisamment de précision tous leurs alliés européens et transatlantiques, en insistant, toujours, sur la suprématie des Nations Unies, comme pierre angulaire du nouvel ordre, en avançant des raisons diplomatiques, militaires et juridiques.
Sur le terrain diplomatique, la France privilégie la réintroduction des Nations Unies dans la crise iraquienne parce qu’elle aspire à pouvoir jouer de son influence, en tant que membre permanent du conseil.
Sur le terrain militaire, la France a privilégié jusqu’à présent un nouveau mandat des Nations Unies parce qu’elle considère que c’est la seule façon de pouvoir jouer un rôle et d’exercer une certaine influence, sous l’égide de l’ONU.

Source : http://www.abc.es/Internacional/noticia.asp?id=177920&dia=02052003#


URL de cet article 683
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Une histoire populaire des États-Unis - De 1492 à nos jours
Howard ZINN
Cette histoire des États-Unis présente le point de vue de ceux dont les manuels d’histoire parlent habituellement peu. L’auteur confronte avec minutie la version officielle et héroïque (de Christophe Colomb à George Walker Bush) aux témoignages des acteurs les plus modestes. Les Indiens, les esclaves en fuite, les soldats déserteurs, les jeunes ouvrières du textile, les syndicalistes, les GI du Vietnam, les activistes des années 1980-1990, tous, jusqu’aux victimes contemporaines de la politique (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Un écrivain doit désormais être un homme d’action... Un homme qui a consacré un an de sa vie aux grèves dans la métallurgie, ou aux chômeurs, ou aux problèmes du racisme, ou qui n’a pas perdu son temps. Un homme qui sait où est sa place. Si vous survivez à une telle expérience, ce que vous raconterez ensuite sera la vérité, la nécessité et la réalité, et perdurera.

Martha Gellhorn, 1935

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.