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Chili : une démocratie en marche

Plus de 50 000 personnes ont défilé le vendredi 19 novembre dans le centre de Santiago, dans le cadre du Forum Social Chilien, en protestation contre la tenue de l’APEC (sigle en anglais du forum de Coopération Économique Asie-Pacifique). Les premiers surpris de ce succès ont été les organisateurs, dont ATTAC-Chile et l’édition chilienne du Monde Diplomatique, qui tablaient sur une participation de 5 à 10 000 personnes.

La manifestation, essentiellement axée sur la protestation contre la présence de George W. Bush, s’est déroulée dans le plus grand calme et dans l’allégresse. Les participants venaient d’horizons très divers : étudiants, syndicats, groupes de réflexion, partis politiques, comités de quartier, organisations d’homosexuel(le)s, sportives, écologiques ou sociales. Beaucoup d’étrangers latino-américains et européens résidant au Chili ont été de la fête. Les Palestiniens, nombreux au Chili, ont protesté contre les crimes de l’armée nord-américaine en Irak. Des nord-américains portaient des pancartes disant : « Bush, j’ai honte d’être américain ». Des groupes de théâtre ont fait des représentations sur les violations des Droits de l’Homme commises dans le pays de certains chefs d’état présents.

Après que la manifestation eût été dissoute, quelques centaines de « casseurs » se sont affrontés aux forces de l’ordre. Le Ministre de l’Intérieur, Jorge Correa Sutil, les a fustigé en déclarant que ceux qui se livrent à ces débordements remettent en cause le droit constitutionnel qu’ont les gens de manifester, après avoir souligné le caractère remarquablement pacifique de la manifestation.

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