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Chili : une démocratie en marche

Plus de 50 000 personnes ont défilé le vendredi 19 novembre dans le centre de Santiago, dans le cadre du Forum Social Chilien, en protestation contre la tenue de l’APEC (sigle en anglais du forum de Coopération Économique Asie-Pacifique). Les premiers surpris de ce succès ont été les organisateurs, dont ATTAC-Chile et l’édition chilienne du Monde Diplomatique, qui tablaient sur une participation de 5 à 10 000 personnes.

La manifestation, essentiellement axée sur la protestation contre la présence de George W. Bush, s’est déroulée dans le plus grand calme et dans l’allégresse. Les participants venaient d’horizons très divers : étudiants, syndicats, groupes de réflexion, partis politiques, comités de quartier, organisations d’homosexuel(le)s, sportives, écologiques ou sociales. Beaucoup d’étrangers latino-américains et européens résidant au Chili ont été de la fête. Les Palestiniens, nombreux au Chili, ont protesté contre les crimes de l’armée nord-américaine en Irak. Des nord-américains portaient des pancartes disant : « Bush, j’ai honte d’être américain ». Des groupes de théâtre ont fait des représentations sur les violations des Droits de l’Homme commises dans le pays de certains chefs d’état présents.

Après que la manifestation eût été dissoute, quelques centaines de « casseurs » se sont affrontés aux forces de l’ordre. Le Ministre de l’Intérieur, Jorge Correa Sutil, les a fustigé en déclarant que ceux qui se livrent à ces débordements remettent en cause le droit constitutionnel qu’ont les gens de manifester, après avoir souligné le caractère remarquablement pacifique de la manifestation.

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Le Joueur. Jérôme Kerviel seul contre tous
BLANRUE, Paul-Eric
Chris Laffaille, journaliste à Paris-Match, et moi venons d’écrire un livre consacré à Jérôme Kerviel : Le Joueur, Jérôme Kerviel seul contre tous (Scali, 2008). Il s’agit de la première enquête de l’intérieur sur cette incroyable gabegie, qui coûté 5 milliards d’euros à la Société générale (Socgen). Pourquoi un livre sur cette affaire ? Parce que les grands médias ne sont pas parvenus à faire leur job, et notamment à interviewer certaines personnes dont nous avons réussi à obtenir le (…)
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"Bon, j’imagine que vous ne pouvez tout de même pas tuer vos subordonnés"

seule réponse fournie par les élèves d’une école de commerce de Philadelphie
lorsque le professeur demanda à ses élèves de lui donner un exemple de
comportement repréhensible dans une entreprise.

Cité par Serge Halimi, dans le Monde Diplomatique de février 2005, page 2

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