En 2001, Bjorn Lomborg écrivait ("L’écologiste sceptique") :
« En ce qui concerne l’Europe, l’évolution est encore plus nette. En 1950, elle représentait 22 % de la population mondiale, alors qu’elle en représente seulement 13 % aujourd’hui. En revanche, l’Afrique est passée de 8 à 13 %. L’Europe et l’Afrique représentent chacune un huitième de la population mondiale. Mais, d’ici à 2050, la population de l’Europe sera réduite à moins de 7 %, tandis que celle de l’Afrique passera à 22 %, c’est-à -dire que l’Europe et l’Afrique auront interverti leurs places quant à la taille relative de leur population28. »
Le déclin démographique relatif de l’Europe, comme des Etats-Unis est inscrit dans les projections des évolutions démographiques. L’occident et ses castes ploutocratiques appuyées sur la soumission des classes modestes constituent le "fléau" des peuples par la prédation qu’ils exercent sur le monde. Le déclin démographique relatif annoncé de l’occident est une bonne nouvelle pour les peuples.
Mais la mondialisation est aussi mondialisation de l’alliance des classes ploutocratiques auxquelles l’hyperpuissance impériale apporte un soutien sans faille. Partout, les oligarchies ploutocratiques maintiennet en esclavage les classes productrices. Le déclin des puissances impériales même déchues ne signifie pas leur renoncement : les fauves blessés sont encore plus dangereux...
Les militaires distinguent dans le déploiement des forces armées, les postures défensives et les postures agressives. La réactivation de la IVème flotte, l’installation de bases en Colombie, au coeur de l’Amérique latine et les multiples déploiements sur des bases secondaires dont fait état l’article auxquelles on peut ajouter la plus grande base étatsunienne du monde, Bondsteel, implantée au coeur de l’Europe au Kosovo relèvent manifestement de cette dernière catégorie.
Obama est le grosminet endormant les souris de belles promesses avant de bondir pour les dévorer... Les bobos et les médias admiratifs du fait qu’un métis parvienne à la présidence de l’empire font preuve de la plus grande naïveté à imaginer un seul instant que cela change significativement l’orientation de sa politique prédatrice.
Faire main basse au meilleur prix sur les ressources du monde, soudoyer les collaborateurs nationaux, écarter les plus défavorisés du partage des richesses tout cela reste inscrit à l’agenda. Pour ce faire, la "stratégie du choc" - climatique - tombe à point nommé, parée des vertus de la "sauvegarde de la planète," de "l’avenir de nos descendants," de la "protection de la biodiversité" et autres slogans de propagande manipulés par des chefs d’états dont pas un ne s’est présenté au sommet de la FAO sur l’alimentation à Rome, quelques semaines seulement avant Copenhague.
Il ne faut pas se tromper de lutte, les pattes de velours succèdent aux souliers cloutés mais les crocs sont toujours aussi acérés... Les leaders progressistes d’Amérique latine ne s’y trompent pas...
Delenda capitalismo... mais ce n’est pas une mince affaire...