« FRANCE : 22EME SUICIDE OU MORT SUSPECTE CONNU(E) EN DETENTION EN 2010 ».
Normalement, si un pays du tiers monde donnait l’information à la manière dont nos journalistes écrivent sur le tiers monde, on devrait lire ce qui suit :
« Le régime français doit faire face à une importante vague de suicides. Le leader suprême est confronté à cette réalité contre lequel les discours et la propagande ne peuvent rien : le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison continue de croître.
Il semble que le régime sarkoziste ne soit plus en mesure de faire cesser cette tragique épidémie révélatrice d’un mal-être général dans la « patrie des Droits de l’Homme ». On déplore à présent un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison dans l’Hexagone, 10 fois plus qu’en milieu libre.
On se souvient que la chronique avait été défrayée l’an dernier par une série impressionnante de suicides dans une grande entreprise de télécommunications. L’apparatchick à qui le régime avait confié la direction de cette entreprise avait cyniquement parlé d’une « mode ».
La France a également connu l’an dernier un record de « gardes à vue » (les policiers ont le droit de vous arrêter chez vous ou dans la rue et de vous garder prisonnier 48 heures). Le chiffre culminerait à 900 000 dont près de 300 000 automobilistes menottés, fouillés, jetés en cellule pour des infractions au code de la route.
Ainsi, les Français subissent la pression d’un régime politique qui conduit de surcroît leur pays au déclin économique.
Le voyageur visitant Paris pour la première fois est surpris de découvrir que dans « la ville lumière », des habitants dorment dans la rue sous des cartons. Dans ce pays, la température descend l’hiver en dessous de zéro degré.
Décidément, le paradis français ne fait plus rêver que les indécrottables romantiques pour qui la notion des droits de l’Homme est malléable au gré de leur propagande. Pour les autres, la France est devenue l’« Hexagone des rêves brisés ».
Malheureusement pour ce peuple admirable, son leader est enfermé dans les dorures de son palais de l’Elysée, entouré de conseillers serviles et de garde du corps. Il est coupé du pays et ne peut approcher le peuple que protégé par un écrasant service d’ordre : CRS, policiers en civil, hélicoptères…
Quant aux médias, le leader suprême en fait nommer les directeurs et les journalistes au gré de ses intérêts ou de ses amourettes passées. Ne dit-on pas qu’un des plus populaire journaliste présentant le journal télévisé fut, du jour au lendemain, congédié pour laisser place à une jolie journaliste que le président a « connue » après la fuite de son épouse à l’étranger (au Qatar) ? »
Il semblerait que la douche froide du népotisme glaciaire ait définitivement éteint la flamme du « siècle des lumières » et de l’ardeur des héritiers des « sans culottes ».
En pages intérieures (ou en édition spéciale) les noms des suicidés (à France Télécom, en prison), leurs photos, les témoignages de leur famille et de leurs proches, la déclaration d’Hillary Clinton ».
Théophraste.