En note de son article du Grand Soir, « Désinformation et falsification de la réalité : Syrie, un éditocrate seul au monde sur LCI » (1), Luis Alberto Reygada démontre comment les médias savent surexposer des événements et en occulter d’autres qui devraient nous bouleverser.
N’attendons pas de tour Eiffel éteinte, ni de déferlement de débats indignés pour :
- Le Yémen. Depuis deux ans, une dizaine de milliers de civils ont été tués dont 4.000 sous des bombardements par l’Arabie Saoudite et le Qatar, appuyés par les États-Unis, tous trois amis de la France. Et notons le silence sur les 2, 2 millions d’enfants qui y souffrent de malnutrition aigüe selon l’UNICEF.
- Le Mexique. Depuis 2006, on compte 120.000 morts dans la « guerre de la drogue », 1,5 millions de déplacés, 23.000 disparus, des centaines de fosses communes. Ce pays occupe la troisième place au niveau mondial pour les journalistes assassinés, après l’Irak et l’Afghanistan (2).
Pourtant (lisez Luis Alberto Reygada), il s’est produit à la télé un événement rare et jouissif.
Théophraste R.
Notes :
(1) https://www.legrandsoir.info/desinformation-et-falsification-de-la-rea...
(2) Quant à Reporters sans frontières, avec ou sans Ménard, pas de changement. Par exemple, son classement (bidon) de la liberté de la presse pour 2016 place le Venezuela après l’Afghanistan et le Qatar (qui fut naguère, l’employeur généreux de l’ex-patron de cette fausse ONG).