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Programme secret d’un candidat.

Maintien des seniors au travail jusqu’à épuisement, oui, j’l’veux.

Maintien des murs des cités par des jeunes adossés et désoeuvrés, oui, j’l’veux

Maintien des étudiants sous le seuil de sauveté, oui, j’l’veux.

Détricotage méthodique des tous les acquis sociaux du Front populaire et de la Libération, oui, j’l’veux.

Vente par petits morceaux de tous les biens de la nation, oui, j’l’veux.

Serrage de ceinture dans tout le pays hors des zones franches de Neuilly et du Fouquet’s, oui, j’l’veux.

Contrôle des principaux médias, oui, j’l’veux.

Droit de cuissage, (y en a que ça les démange ), non, j’n’l’veux pas. Et savez-vous pourquoi. Eh bien, j’vais vous l’dire : loi européenne, ligues féministes, DSK maladroit, prendre d’abord le droit d’expliquer, pédagogie, bla, bla, bla…

Théophraste R. (Chef alarmiste de la rubrique « Résumé des programmes qui finiront par arriver » au GS).

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https://www.legrandsoir.info/programme-secret-d-un-candidat.html
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Commentaires
12/11/2011 à 10:10 par yapadaxan

C’est tout à fait ça. Au creux des vagues critiques, le débat des présidentielles laisse sourdre des voix placides qui sont loin des préoccupations des gens. L’indifférence amortit les échos de ces discussions "techniques", le ton est mesuré, l’oeil se veut judicieux, mais rien qui emballe, qui enthousiasme. Pas de vrais projets, rien qui accroche, qui soulève, qui transcende.

Les marchés, les marchés, les marchés.

Et dans ce "réalisme" ultralibéral, de droite comme de gauche, les mauvais coups, mal dissimulés, qu’on nous prépare. La démocratie propose, comme forme supérieure de liberté, un pseudo choix quant à la façon de nous faire tondre. La dictature des marchés dans l’emballage démocratique.

Combien de temps un tel système peut-il encore durer ? C’est la seule question qui vaille...

#74148 
12/11/2011 à 19:01 par lisa

Filer droit vers le précipice, oui j’veux ! Merci Sarkozy ! Travailler plus pour se paupériser plus ! De l’esclavage édulcoqué, en somme !

#74172 
14/11/2011 à 19:51 par E.W.

Quote = yapadaxan :

Combien de temps un tel système peut-il encore durer ? C’est la seule question qui vaille...

Les crises récentes démontrent quels extrêmes il faut atteindre pour qu’un changement d’une ampleur notable se produise (sans même dire si ce changement est bénéfique ou non, ni si le mouvement à la base de ce changement conserve son intégrité à mesure que le changement se produit).
La Grèce est actuellement un bon exemple de jusqu’où le système peut aller (beaucoup trop loin donc) et donne des indices sur le temps qu’il faudra pour que la situation dégénère au point que le système ne puisse plus contenir sa propre déchéance (ce qu’il parvient à faire même en Grèce pour le moment).

On peut objecter, avec justesse, que le système n’a déjà que trop duré ; il est donc pertinent de s’interroger, dans un premier temps, sur comment un tel système sociétal à pu perdurer aussi longtemps :
La première chose qui me vient à l’esprit est que nous commettons sciemment des erreurs : Wiener a sonné l’alerte sur les dangers de l’automatisation, Marx a démontré les travers du capitalisme, etc...

Nous savions donc avant de le faire que ce que nous allions faire aurai les conséquences que l’on sait (a minima nous savions que continuer dans cette voie aboutirai à des conséquences fâcheuses). Partant de là , dans la mesure où le système fait exactement ce qui était prévisible et prévu, qu’il fait donc ce qu’on attend de la part de tout système, pourquoi ne devrait-il pas durer ?

Au delà de cette remise en question, il faudra nous demander : quel système après celui là  ?
Cette question là est essentielle (puisque comme nous l’avons vu il est toujours bon d’avoir une idée de ce que l’on veut faire avant de le faire) parce que nous pouvons affirmer que le système néo-libéral existe encore uniquement parce que le système qui doit le remplacer n’existe pas.
Remplacement qui aura lieu seulement s’il est nécessaire ; nécessité qui n’est pas prouvée et qui ne le sera pas aussi longtemps que ce système fonctionne effectivement tel qu’il doit fonctionner.
Loin d’être anodine, cette absence de nécessité pourrait expliquer à elle seule le fait que le système perdure.

Le système que nous connaissons durera donc jusqu’à ce que la nécessité impose son remplacement et pendant tout le temps qu’il nous faudra pour concevoir et mettre en place son successeur (dont il n’est pas dit qu’il sera plus juste et plus humain).

La morale et l’éthique exigent que le système change maintenant (et en bien), nous devrions l’exiger aussi.

#74287 
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