Je rebondis ici sur l’article ci-contre de TAIMOIN : « DSKas d’école du baromètre politique ».
Les sondeurs et les médias, qui nous ont fabriqué l’adversaire de Sarkozy aux présidentielles de 2007, nous préparent le cheval perdant pour 2012.
Le 3 février 2006, le CSA nous annonce dans Marianne : Ségolène devance Nicolas : 51 contre 49.
Le 12 avril, l’Ipsos, confirme dans le Point : 51 % contre 49 %.
Le Figaro voit Ségolène Royal devant Sarko dès le premier tour (34% contre 30%).
Toujours en avril 2006, un sondage TNS-Sofres donne aussi la victoire à Ségolène Royal avec 51% des voix, contre 49% à Nicolas Sarkozy.
En janvier 2007, l’IFOP confirme : Ségolène Royal battrait au 2e tour Nicolas Sarkozy avec 50,5% des voix.
Quand le peuple n’eut plus le choix, les sondeurs devinrent plus prudents, envisageant alors une victoire possible de Sarkozy. Trop tard, bernés, les militants socialistes, dont certains avaient adhéré (à des prix de cotisations cassés) uniquement pour désigner leur candidat(e), imposèrent aux Français la candidature de la madone du Poitou qui fit campagne pour un programme auquel elle avoua ensuite ne pas adhérer.
La même manoeuvre politico-médiatico-sondagière a démarré avec DSK. Le patron de l’impitoyable bras financier du capitalisme mondial serait le bon candidat « de gauche » et même, tenez-vous bien : « socialiste » !
Il risque de lui manquer assez de voix à gauche (dont la mienne) pour qu’il s’incline devant Sarkozy et qu’il accepte de lui, en guise de lot de consolation, un nouveau fromage.
En 2017, selon les sondages, votre candidat de gauche (sic) sera…
Vladimir Marciac