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Bouffer du nègre-chocolat

Symbole de l’abolition de l’esclavage. (Guyane)

La richesse amassée est un fumier puant ;
la richesse répandue est un fumier fertile.
Anonyme

Cachez ce noir que je ne saurais voir dans le noir

La BBC rapporte que le travail des enfants dans la culture du cacao y est répandu et le parcours des fèves de cacao, des fermes reculées de la brousse jusqu’aux conteneurs qui partent par la mer pour les usines de chocolat européennes et américaines, manque de transparence.

Pour l’un des dirigeants de Nestlé, Jose Lopez, cette situation ne peut plus durer :

« Il est clair que le type d’environnement dans lequel est cultivé le cacao, avec le travail des enfants et avec le nombre d’intermédiaires qui interviennent dans cette chaîne d’approvisionnement n’est pas viable. » (…)

Un rapport de l’université de Tulane, en Louisiane, indiquait en mars 2011 qu’au moins 1,8 million d’enfants travaillent dans la production de cacao en Afrique de l’Ouest. Le ministre ivoirien du Travail et des Affaires sociales Gilbert Kone Kafana a déclaré à la BBC que les producteurs de cacao avaient une « obligation morale » d’aider la Côte d’Ivoire ravagée par des années de guerres civiles à se reconstruire. SlateAfrique

Le chocolat noir

J’ai reçu une barre de chocolat noir à 70%, à Noël. Il a la forme d’un petit nègre aplati, découpés en petits carrés, imprimés d’une lettre ou deux. Une fleur de bourgeoisie ! Le petit luxe qu’on se paie. Petit chocolat pour le palais… Et sans doute pour celui de plusieurs. Ceux-là de granit, d’or camouflé, et d’orgueil. Suivez la route de l’orgueil, de la prétention : elle conduit à la mort où à la faim.

J’ignore d’où il ce chocolat griffé provient, et je ne sais plus si je vais le manger. Je suis contre l’esclavage, y compris le mien.

L’esclavage à la manière Ponzi

De la petite industrie sournoise, elle s’est maintenant transformée en une fabrique mondiale souterraine. Un abêtissement fignolé, architectural, lubrifié… Le FMI devrait être condamné pour « crime humanitaire ». Car dans son action d’implantation des « aides » aux pays pauvres, les installations servent davantage à accélérer la richesse pour la reprendre avec intérêts et profits.

Le travail des enfants est considéré comme de l’esclavage lorsqu’il se fait dans des situations dangereuses ou impliquant exploitation. Selon le Bureau international du travail (BIT), 250 millions d’enfants de 5 à 14 ans travailleraient actuellement dans le monde, dont 50 à 60 millions dans des conditions dangereuses. On trouve par exemple en Inde, des enfants travaillant dans des fabriques de verre non aérées auprès de fourneaux dont la température approche les 1 600 °C. En Tanzanie certains travaillent 11 heures par jour dans les plantations. Des usines de tapis en Inde ou au Pakistan, sont accusées de faire travailler des enfants jusqu’à 20 heures par jour, 7 jours sur 7. Dans le meilleur des cas, ces enfants sont sous-payés, mais la plupart d’entre eux ne reçoivent pas de salaire pour leur peine, et certains sont parfois victimes de mauvais traitements.

Sur les 250 millions d’enfants qui travaillent - pour la moitié d’entre eux à temps plein -, 61 % vivent en Asie (dont un million dans le commerce du sexe), 32 % en Afrique et près de 7 % en Amérique latine. Deux millions de jeunes sont aussi concernés en Europe, notamment en Italie, en Allemagne, au Portugal et au Royaume-Uni. D’après le Sunday Telegraph, des centaines d’enfants arrivent chaque année en Grande-Bretagne pour travailler dans les restaurants, les ateliers textiles ou pour se prostituer. Ils viennent d’Asie, d’Afrique et d’Europe de l’Est9. Selon un rapport de l’organisation Human Rights Watch, des dizaines de milliers de très jeunes adolescents, souvent originaires du Mexique ou des pays « latinos », travaillent aux États-Unis, principalement dans les fermes des États du Sud. Wiki

Des pieds à la tête, en passant par la main

A voir les conditions de travail en occident, le « climat » brûlant contemporain, nous sommes tous esclaves d’un système qui part des banques centrales - ces faussaires étatisés - et se prolonge dans les institutions bancaires.

La main invisible commence à montrer ses gros doigts noueux… A passer sous le couperet un jour. La main qui prend…

Pauvre M.Smith ! Il fut sans doute le cartomancien le plu habile, éblouissant bien des disciples pour son « oeuvre ». On en trouve encore la trace dans les manuels modernes. Parfois en une seule page. Sans réelles explications aidant à la compréhension.

Aussi bien montrer un piston de moteur pour expliquer à un élève une voiture.

Nous sommes vêtus, parés de bijoux, bouffis de nourriture par un filoutage de magiciens.

La seule production qui fonctionne actuellement est celle des chapeaux de magiciens.

Il y a toujours un truc.

Complotisme 101 et moules à robots

On peut bien rêver !… Quelle université aura le culot de décrasser un peu ce monde en créant un cours 101 de complotisme ? Ca urge !

Il n’y a pas de moutons, il n’y a que des ignorants. Ignorant est un mot. On devrait le remplacer par

Toutes les écoles sont des moules à robots. La différence est infinitésimale entre l’endoctrinement nazi et les formules actuelles où l’on conduit les citoyens vers un gros four qui allaite une élite toujours à l’oeuvre.

Le futur

2012, risque d’être un gros glaçon dans le dos…

Blancs ou noirs, jaunes ou dorés, nous sommes devenus le charbon des dieux après des milliers d’années de progrès.

Nous sommes tous de la brisure charnelle ou psychique. Des éclatés. Des implosés. Des suintants.

Décidément, comme dirait La Palice ; si on ne change pas ce monde demain, on n’aura pas de futur.

Chocolat noir

Le chocolat Obama.

P.S : Sympathique, M. Obama. C’était génial que de mouler

un noir à la présidence…

Là où l’on communie tous au patriotisme. Du moins pour

l’instant…
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2011/12/31/bouffer-du-negre-chocolat/

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Le Krach parfait
Ignacio RAMONET
Crise du siècle et refondation de l’avenir Le capitalisme connaît en moyenne une crise grave tous les dix ans. Mais un séisme économique d’une aussi forte intensité que celui de l’« automne noir » 2008, il ne s’en produit qu’un seul par siècle. Aucun autre cependant, avant celui-ci, n’avait conjugué une somme de menaces croisées aussi alarmantes. Tout le système financier - banques, bourses, caisses d’épargne, agences de notation, normes comptables - a craqué. Et une doctrine a fait (…)
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Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin.

Henry Ford (1863-1947)

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