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Bolton comme un voleur... par Philippe Grasset.


2 août 2005


Extrait :

Certes, depuis le 11 septembre 2001, l’"opposition" démocrate, autant que la capacité critique de "la presse la plus libre du monde" sont à mourir de rire. Les démocrates sont l’aile geignarde du parti unique et la presse réagit aux injonctions du pouvoir avec encore plus d’empressement et de rapidité, grâce à sa sophistication, que ne le faisait la Pravda aux consignes du Kremlin. Cela admis, il apparaît que, dans le cadre du système et du bien commun des politiciens du système, l’équipe GW accumule erreurs et sottises et conduit l’ensemble à une situation de catastrophe sans précédent. La nomination à l’ONU de cet homme détestable et catastrophique pour le statut du système qu’est John Bolton, - autant l’intention affichée que l’acte du 1er août, - constitue peut-être un pas de clerc de l’administration. Les démocrates ont cette fois sorti leurs longs couteaux (pas la presse par contre, qui est restée peureusement "neutre" pendant l’essentiel de la bataille, depuis février). Ils ont ferraillé durement. Ils vont encore le faire, parce qu’ils ne craindront pas trop d’être accusés de "mollesse" , - surtout si, comme c’est possible sinon probable, Bolton nous aligne quelques bonnes grosses maladresses brutales et grossières à l’ONU. Ils vont continuer à le faire parce qu’il y a d’ores et déjà l’échéance de janvier 2007, avec le nouveau Congrès qui sera appelé à confirmer ou non la présence de John Bolton à l’ONU comme représentant des États-Unis.

On ne leur fera aucune confiance. Les démocrates actuels sont autant des pleutres que les républicains bushistes (ils ne le sont plus tous, autre élément qui comptera) sont des extrémistes cyniques et aveugles. Mais en cette circonstance, leur guérilla va servir à affaiblir encore plus l’ensemble. C’est ce qui compte.

Quant à Bolton à l’ONU, avec l’affaire iranienne qui pointe à l’horizon, - que la fête commence.

 Lire : www.dedefensa.org

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Je n’ai aucune idée à quoi pourrait ressembler une information de masse et de qualité, plus ou moins objective, plus ou moins professionnelle, plus ou moins intelligente. Je n’en ai jamais connue, sinon à de très faibles doses. D’ailleurs, je pense que nous en avons tellement perdu l’habitude que nous réagirions comme un aveugle qui retrouverait soudainement la vue : notre premier réflexe serait probablement de fermer les yeux de douleur, tant cela nous paraîtrait insupportable.

Viktor Dedaj

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