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Bolivie, 22 janvier : Les mineurs et les paysans escorteront le nouveau président.




Granma, La Havane, 13 Janvier 2006


La Paz. - Des colonnes de mineurs et de paysans accompagneront la marche victorieuse que le nouveau président de Bolivie, Evo Morales, effectuera dans les rues de La Paz, après son investiture, ont annoncé aujourd’hui les organisateurs de la prise de fonctions.

Le coordinateur de la Commission du protocole pour la transmission de pouvoir, Grover Cardoso, a déclaré à Prensa Latina que, à la demande de Morales, ces travailleurs formeront la première ligne de sécurité du défilé triomphal.

Nous voulons exprimer que ceux qui ont amené à la présidence Evo Morales, seront ceux qui soutiendront, défendront et protégerons son gouvernement, a expliqué le représentant du Mouvement vers le Socialisme (MAS).

Derrière les deux rangs de mineurs, avec leurs traditionnels casques, et les paysans, vêtus à la mode indienne, se trouveront les Forces armées et la Police, chargées officiellement de la sécurité du dirigeant, a expliqué Cardoso.

Le président élu avancera à pied entre ces colonnes pendant environ un kilomètre le 22 janvier prochain, en passant par la vieille rue Comercio, une voie piétonnière, jusqu’à la Place des Héros, théâtre habituel des manifestations populaires.

A cet endroit, où Morales a débuté sa campagne électorale, le leader bolivien ratifiera, devant la foule - qu’on prévoit gigantesque - l’engagement de gouverner pour son peuple, dans une sorte de troisième prise de possession. Auparavant il aura assumé la présidence devant le Congrès et, un jour avant, reçu les symboles indigènes de commandement lors d’une cérémonie qui aura lieu à Tiwanaku (Tiahuanaco), parmi les constructions précolombiennes de pierre de ce site archéologique.

Des paysans aymaras assureront aussi la sécurité à Morales à Tiwanaku, a indiqué Cardozo, qui d’autre part a démenti que la police ait suggéré au président élu de porter un gilet pare-balles durant la cérémonie de transmission de pouvoir.

Pendant ce temps, le vice-président élu, Alvaro Garcia Linera, a affirmé que la nouvelle relation et les éventuels accords avec le Fonds international (FMI) seront soumis à la souveraineté et la dignité nationales, sur tous les sujets.

Il a réaffirmé aussi que, pour le MAS et Morales, il est prioritaire de changer, à court et moyen terme, le modèle économique néolibéral - que le FMI supervise en Bolivie depuis 1985 - , car il a seulement causé de la pauvreté et de la souffrance au peuple bolivien. (PL)

 Source : www.granma.cu


[ La « guerre de l’eau » d’abord, et la « guerre du gaz » maintenant - qui est la vraie raison du conflit - font de la Bolivie un des pays les plus existants au monde. Un pays très moderne et d’avant-garde. Parce que c’est là que se joue la partie entre la mondialisation néo-libérale et la mondialisation des droits et des ressources humaines. ]
La guerre juste d’un pays à l’avant-garde, par Maurizio Matteuzzi.


Bolivie : « Les cocaleros au pouvoir... » selon le Monde, par Gérard Filoche.


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Bolivie, Notre Victoire, par Graciela Ramà­rez.

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Si vous détruisez nos maisons vous ne détruirez pas nos âmes
Daniel VANHOVE
D. Vanhove de formation en psycho-pédagogie, a été bénévole à l’ABP (Association Belgo-Palestinienne) de Bruxelles, où il a participé à la formation et à la coordination des candidats aux Missions Civiles d’Observation en Palestine. Il a encadré une soixantaine de Missions et en a accompagné huit sur le terrain, entre Novembre 2001 et Avril 2004. Auteur de plusieurs livres : co-auteur de « Retour de Palestine », 2002 – Ed. Vista ; « Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos (…)
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"c’est un cliché de journaliste que de souligner le caractère futile de lancer des pierres contre des tanks. Faux. Il est certain qu’il s’agit là d’un acte symbolique, mais pas futile. Il faut beaucoup de courage pour affronter une monstre d’acier de 60 tonnes avec des pierres ; l’impuissance du lanceur de pierres à arreter le tank ne fait que souligner l’impuissance du tank à faire ce qu’il est censé faire : terroriser la population."

Gabriel Ash

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