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Bernard Maris, kollabo

Après son ami Philippe Val, joyeux plagiste des universités du MEDEF, Bernard Maris jette le masque, rejoint la droite au service capitalisme financier. Des mauvaises langues prétendent qu’il guigne la présidence du Conseil économique et social, ceci expliquant peut-être cela.

Maris était donc présent aux " Ateliers du changement " de l’UMP qui se sont tenus en octobre dernier (http://www.lesateliersduchangement....). Il y trônait à la tribune, aussi gai que Droopy mais beaucoup plus embarrassé, en compagnie de Philippe Lefebvre membre de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, Porte-parole de l’UMP et Secrétaire National à l’Economie, Patrick Devedjian, ancien d’Occident, Secrétaire général de l’UMP, Christine Lagarde, l’américaine qui siège au gouvernement, Éric Woerth, le directeur du cabinet d’audit Andersen et accessoirement ministre, Hervé Novelli, libéral forcené. Secrétaire-Général adjoint de la CFTC, et aussi membre de l’Autorité des marchés financiers, Joseph Thouvenel était venu avec son couteau entre les dents, mais sans sa cravate.

Il s’agissait, dans une subjugation permanente, une sidération face aux initiatives de Nicolas Sarkozy durant la crise financière, de réfléchir à la refondation du capitalisme. L’intervention de Maris fit trembler les marchés. Après avoir salué la "très bonnes initiative" des caciques de l’UMP, il nota, dans une réflexion fulgurante que « Des événements essentiels sont en train de se produire dans le monde » avant de poser la question qui tue : « Faut-il retrouver les fondations du système ou changer les fondations du système ? ». Telle que posée par Maris, la question se situait au niveau du reste des débats : mondains, nuls et farouchement de droite.

Pour l’anecdote, le dirigeant de la CFTC asséna que « le logement est un problème crucial pour les salariés ». Dingue !

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Bernard GENSANE
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Puisque le commerce ignore les frontières nationales, et que le fabricant insiste pour avoir le monde comme marché, le drapeau de son pays doit le suivre, et les portes des nations qui lui sont fermées doivent être enfoncées. Les concessions obtenues par les financiers doivent être protégées par les ministres de l’Etat, même si la souveraineté des nations réticentes est violée dans le processus. Les colonies doivent être obtenues ou plantées afin que pas un coin du monde n’en réchappe ou reste inutilisé.

Woodrow Wilson
Président des Etats-Unis de 1913 à 1921

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