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Bagatelle pour une exploration, ou la lutte en genèse contre les puissantes multinationales sur le territoire d’Ardèche.

La terre rurale de France compte ses partisans ; elle regroupe ses forces dans le maquis ardéchois. L’avenir ne lui réserve rien de bon à en croire les directives fanfaronnantes et les ubuesques prises de parole de ceux d’en haut. Dans le brouhaha des révoltes, celle-ci, quoique en gestation, ne peut passer inaperçue. Faisons alors acte de fine diplomatie et relayons une mise en garde aux nababs, celle de la juste colère qui s’organise dans les champs de marronniers, là où les chèvres ne font pas que bêler.

Que se passe-t-il donc pour réveiller ces paisibles montagnes du Vivarais qui n’ont plus vu les fleuves de sang depuis les atroces guerres de religion, qui n’ont plus entendu ni escarmouche ni embuscade depuis les maquis communistes de la résistance ?

C’est le progrès cher lecteur ! Et pas celui du vieil Olivier de Serres natif de ces terres, non, celui des trusts énergétiques, des multinationales, les bonnes grosses bourses des actionnaires, l’indépendance porcine des uns et l’infâme servitude des autres ; c’est le dernier et l’ultime point de contact entre l’invisible main du marché qui engraisse les nantis et la Nature remarquable dont une poignée d’hommes et de femmes vivent encore.

Haro sur le sous-sol de notre Pachamama ardéchoise, les gens d’en-haut bavent d’insolence à s’imaginer en dictateurs, en autocrates baignés de diamants et d’argent en pagaille, tyrans républicains enfin égaux des djinns des sables... c’est bien de cela qu’il s’agit, et excités de trouver dans l’hexagone de précieuses matières premières qui font tant défaut, c’est l’émeute à la connerie, main basse sur la schnouff sans penser à rien d’autre, c’est-à -dire, et la nature, et l’égalité remarquable, et le peuple, agriculteurs et gens de sueurs, rien... le pognon je vous dis, l’or noir en gaz mortifère et autre pets aux senteurs de cannelle : c’est dire l’El Dorado dans nos frontières hexagonales !

Lâchons les noms : Schuepbach Energy (ça c’est gringo), Gdf-Suez (ça c’est français mais ça ne paye pas d’impôt sur le territoire), Total Gas Shale Europe (bon Total , un classique de la pollution...ne paye pas d’impôt non plus), Toreador Energy France associé à Hess Oil France (c’est mignon non, Toreador ? Et c’est pour la Seine et Marne, des derricks dans le paysage à côté de la tronche à Mickey, c’est la France-Texas...C’est le président de tous les français qui va être content !). Il faudrait se procurer la liste des actionnaires qui font véritablement ces choses-là , les têtes des dirigeants ne sauraient suffire le jour prochain du renversement de cette façon de faire ordurière. Je mets ma main à couper qu’il y aura peu de français, peu d’européens même qui ont eu l’occasion de visiter l’Ardèche, terre naturelle et paisible s’il en est, mais pour les autres... c’est comme demander à un français de se préoccuper du barrage de Sagamosa en Colombie ou de la pollution dans l’enclave de Cabinda alors que lui rapportent ses actions à la bou-bourse... la titrisation de la misère, de la pollution, de la sauvagerie... Et pourtant rien d’invisible dans tout cela, ni fatalité ni monstre de paille, ni ordinateur fou qui bosse à la nanoseconde ni théorème divin de la fatalité, de bons gros connards qui se gavent, hybrides de chair salopée et de viscères vicelardes, des sous-hommes constipés à crever... et détenteurs de tous les pouvoirs légaux.

Total, soyons sérieux, ceux qui ont transformé l’Afrique de l’Ouest en bordel géant pour "leurs expats" et qui chialent quand des "pirates" ou "terroristes" enlèvent un blanc-bec, le tuent et que sais-je encore. Suez ? Un Léviathan qui pourrit dans sa nasse les services publics de l’Amérique Latine et de l’Afrique, l’intelligence suprême du marché, bientôt l’air made in Suez aura un prix... Schuepbach Energy venu en B-52 des plaines du Texas transformées en passoires, l’eau toxiques s’échappent de ci de là ... au moins aux States les gars sont patriotes, personne ne moufte... et surtout pas les parents et femmes de soldats qui attendent que les garçons reviennent au pays, qu’ils reviennent des guerres du pétrole.

Bon dieu, le peuple de France va comprendre brutalement ce que les camarades du Sud endurent impuissants depuis si longtemps face à ces énormes machines qui dévorent la forêt, qui noient les vallées, qui souillent les prairies, qui détruisent et carbonisent au nom du progrès. Déjà par ici certains sont traités de sauvages, d’arriérés, de vieux hippies attardés qui ne comprennent rien aux lois du marché, des égoïstes même, qui préfèrent que meurent nos soldats pour le pétrole en Afghanistan plutôt que de vivre en paix au milieu d’une catastrophe écologique nationale. La bande du Fouquet’s est sur le point de nous faire avaler une nouvelle définition du patriotisme... jusqu’ici tout va bien... pour eux.

Exploitation du gaz de schiste.

Ce gaz-là c’est du méthane, du gaz «  naturel », piégé dans de profondes couches de schiste. Ce n’est pas une nappe linéaire mais des poches éparses, ce qui nécessite de creuser un puits et d’y envoyer sous pression des millions de litres d’eau, mélangés à du sable et à un cocktail de produits chimiques tenu secret (non sans rire, c’est secret). Sous la pression de ce bourbier certainement des plus nocifs, le gaz «  naturel » remonte. L’opération de fracturation peut se répéter une vingtaine de fois dans le même puits, ensuite on va forer 200 mètres plus loin. En quelques années d’exercice le sol est un gruyère et 50% du mélange (le cocktail de produits secrets, un médiator vitaminé à la sauce l’Oréal, plus un zeste de Quick halal, enfin c’est ce qui ce dit par ici...) restent dans la roche, dans le sol, dans les nappes phréatiques mais, comme dit Borloo on, devrait s’en foutre puisque le sous-sol n’est pas à nous. Et plus non plus à la multinationale qui plie les gaules une fois le permis d’exploitation expiré. Le progrès c’est ça : avant c’est pas à toi, pendant certainement pas, mais après tu te démerdes, justement avec la merde...

Lecteur tu peux rire, le code minier a été changé en janvier de cette année pour permettre d’exploiter le gaz tiré de puits d’exploration... l’exploration c’est moins grave ; c’est ballot, ces permis sont renouvelables 5 ans, donc calme-toi ardéchois arriéré, puisqu’on te dit que d’exploitation il n’est pas question, juste ils explorent avec courtoisie, et sans baisser ton pantalon... et pour ce qui est de la plus-value explorative qui alimente leurs caisses, c’est comme le touché rectal pour vérifier la prostate, c’est pour ton bien.

Ne fais pas ta chèvre ardéchois, tu vois bien que la Libye c’est plié, l’Algérie ça sent la fin, alors puisqu’on te dit que on va être tout indépendant énergétiquement, tu vas pas nous en faire un fromage ! Et quoi ! On aura tout le gaz gratuit ou presque ! Enfin gratuit pour eux, pour toi c’est toujours la crise qui gonfle la facture, mais t’inquiète pas, un débat télévisé entre J.P Pernaud et A. Minc et tu comprendras tout. Les routes défoncées par le va-et-vient des poids lourds, la tranquillité massacrée, les rivières toxiques, le tourisme fracassé... c’est le Pôle Emploi local qui va être content de tout faire nettoyer à 75% du smic... Ah ces technocrates ! Z’ont du faire option presse-citron entre deux cours sur l’excellence des méthodes françaises pour le maintien de l’ordre... comme quoi ça sert les études.

Écoute, dit l’expert de TF1-Lagardère-Dassaut-Suez-Bolloré-Hachette-Rotschild-Bouygues-on-sait-pas-qui-fait-quoi-mais-c’est-toujours-les-mêmes : si t’as fermé ta gueule quand on scalpait les forêts, métèques compris, à l’autre bout du globe pour que tu te payes un écran plat, des frites transgéniques et les soirées de la champion’s league à mille milliards de smic, tu vas pas faire ton indigène rebelle maintenant que le progrès dégueulasse ta moquette ? Soit solidaire, la BMW et les parachutes dorés faut les payer, les fèves de café, le thon rouge, la canne à sucre et le cacao ont fait leur temps... place au gaz...

Malheur dit l’indigène ardéchois, c’est bien la peine de se faire chier à coller des panneaux solaires et recycler son caca dans les toilettes sèches... c’est quand même à pleurer, en plein scandale Servier, on feint la surprise au vue de la collusion entre les lobbies pharmaceutiques et le pouvoir, on s’étonne de la non-vertu des banquiers qui devraient être des vierges dans une super-structure de requins, et on imagine confier le capitalisme vert aux hordes de la plus-value, de l’exploitation de l’Homme par l’Homme ? Quitte à exploiter, n’exploitons pas les mêmes... z’ont pas du penser à ça, les gros malins du Grenelle de l’environnement, on devrait pourtant mettre les cravatés de la haute société sur un tapis roulant avec de bons chiens de berger aux fesses, à courir sur cette dynamo ils fourniraient de l’énergie gratis à toute l’Ardèche, et pendant ce temps ils légiféraient pas dans les basses fosses septiques de la perverse cinquième république. De l’air camarade, pur et sans méthane.

Villeneuve de Berg, les résistants se comptent.

Rendez-vous était donné à Villeneuve de Berg ce samedi 26 février, petit ville du Vivarais qui attend son puits d’exploration à la fin de l’année. Sur une route nationale perdue et donc mise à disposition, 20 000 personnes pour un collectif qui comptait 20 personnes il y a deux mois... gardons le rythme et nous atteindrons la taille d’une armée populaire quand viendront les machines. Les cyborgs contre les humains, fantasmes des années 80 qui devient réalité, manque plus que les sabres lasers et les nains en lévitation. Les médias n’ont pas saoulé le lecteur de ce bon nectar de la révolte populaire, le danger est bien trop grand. Du monde je vous dis, des minots en poussette, des combattants anciens du Larzac et d’ailleurs, rescapés des luttes contre les centrales nucléaires maintenant que leurs dreadlocks mangent leur visage, des élus en écharpe, des professeurs, des paysans, des bannières en occitan, d’autres en espéranto moderne no gazaran, des jeunes dans leurs camions bariolés, des étendards du parti communiste, du front de gauche, la bannière des anarchistes, et même la jeunesse socialiste (si si ça existe...). Une foule au verbe haut sous les discours des maires convertis pour le coup en Peppone contre l’Église aveugle du progrès. Chaque ministre cité est copieusement hué et au micro on nous invite presque au maquis. Je ne doute pas qu’un Fouquetien (si si on peut dire comme ça pour ne pas répéter trop d’insultes) aurait ri de la multitude, de ses chaussures crottées par la boue, de ses pulls de chandail propres aux hommes de la Terre, de ces hippies aux visages percés, de ces familles prolétaires en vadrouille, de ces élus de bourgades oubliées, de tout ce monde sans formation économico-politico-téleramesque (si ça aussi on peut dire et pour les mêmes raisons). Et pourtant il est là le peuple de France, le peuple du terroir et de l’internationalisme, le peuple uni pour la cause sans être soldat d’aucun dogme, le peuple fédéré, mutualiste, commun, le peuple de l’avenir. Dans ce peuple il y avait aussi José Bové, je n’en ai pas parlé... c’est mieux, n’en parlons pas.

La stratégie des mois à venir se met en place. Convertir l’électeur en militant, l’impliquer, le former. Mettre en place des pyramides téléphoniques, traquer les camions et les arrêter d’où qu’ils viennent. Harceler les multinationales, s’opposer coute que coute, et s’il le faut... Rappelons que le crime est national, des permis ont été délivrés aux quatre coins du pays, Seine et Marne, Jura, nord de la France... les collectifs se sont organisés en structure nationale, plait-il au matérialisme dialectique que cette date marque un saut qualitatif. Il faut se rôder aux argumentaires véreux qui vont jaillir du moratoire voulu par Kosciusko-Morizet, une ministre de je ne sais pas trop quoi... ministre de Hadopi, mais apparemment aux multiples compétences puisque maintenant elle a la droit de vie ou de mort sur la Nature de France. Bientôt viendra l’argument massue de l’emploi. Comptons 20 bonshommes par puits d’exploitation, ou d’exploration - ne soyons pas plus cons qu’eux... - alors 200 puits par 20... Victoire : 2000 emplois ! Dommage qu’ils ont fait sauter la taxe professionnelle, mais bien, on peut se rattraper sur les camps de concentration pour enfermer les rebelles... disons un maton pour 100 rebelles au projet... nous étions 20 000... bingo, encore 2000 emplois pour les camps de concentration pour éradiquer l’hérésie de ceux qui sont contre le progrès... bon j’arrête là .

Encore une petite pour la route. Flanqué de mon expérience colombienne avec les mineurs du Guamoco, je ne peux pas m’empêcher de m’étendre sur le fameux barrage de Sagamosa. 30 ans qu’ils essayent de noyer pêcheurs, paysans et toute la forêt pour implanter leur foutu barrage... de quoi faire tourner de belles usines de traitement de l’huile de palme. 30 ans que les bourgeois et les puissances d’Occident essayent et trente ans que la guérilla des Farc-Ep crament leurs camions, dépouillent leurs ingénieurs et forment le peuple à la résistance... Le jour où la guérilla a dû se replier, le barrage est sorti de terre, avec le désastre humain et écologiste que l’on connait. Ca sert aussi à ça alors la guérilla ? Ca sert surtout et essentiellement à ça, une insurrection populaire d’essence paysanne et d’orientation communiste... et lorsque tous les recours légaux, éthiques et juridiques sont épuisés, c’est les armes à la main qu’on défend sa terre, ses gens, sa culture et la vie en général.

Personne ne veut être un noniste du gaz de schiste sans recadrer le débat sur la politique énergétique. Et c’est pas très compliqué de se mettre d’accord sur un point : une politique énergétique évidemment, mais une politique populaire, de sa conception à sa mise en place et à son contrôle. Déléguée aux hardes capitalistes, jamais, pas plus qu’aux élus dans la configuration de la démocratie telle qu’elle nous est imposée aujourd’hui, c’est à dire une démocratie de classe, perverse, corrompue et violente. Pauvres élus, ils n’ont pas le moindre pouvoir ! Mais ou est-il ce pouvoir ? Quel pouvoir avons-nous, citoyen de Villeneuve de Berg comme d’ailleurs ?

Le Déclic ?

Ne cachons pas que cela est sur toutes les bouches, dans toutes les pensées... pas un petit noir, pas un ballon ni un pastaga qui défie le comptoir sans cette question à 100 000 smics, qu’est-ce-qui-va-foutre-le-feu-chez-nous ? La diplomatie française qui s’écroule... la France n’est plus patriote, ce sont les gaullo-nationaux de l’UMPFN qui s’énervent mais pour le reste, rien à en attendre. La Justice vendue aux lois du management... et quelle surprise, qui n’y est pas soumis ? Les matons débordés... tant mieux camarade, tant, mieux...

Le pouvoir d’achat en baisse, enfin le niveau de vie en baisse comme on disait avant.. .là , on touche à quelque chose ; 8 millions de pauvres en France ; 3,5 millions de mals logés ; 15% de smicards et la moitié des salariés de France en-dessous du salaire médian de 1300 euros par mois ; l’éducation nationale s’effondre, les élites se reproduisent dans leurs écoles privées... l’aristocratie ouvrière, salariale, les petit chefs qui sortent leur épingle du jeu ne sauraient plus contenir la foule des travailleurs et des camarades sans travail assimilés... Les marginaux il n’y en a pas, et puis quoi encore, comme s’il existait une classe marginalisée, c’est à dire en dehors du jeu de pouvoir, en dehors de la relation opprimé-oppresseur... Les marginaux et autres précaires sont bien les plus exploités... alors, l’étincelle ?

La conscience progresse. Embrumée par 20 ans de suprématie de la théologie du marché, réécrivant l’histoire comme tout vainqueur, la conscience de classe progresse. Il faut bien les redéfinir ces classes, les riches et les pauvres, les maitres et les esclaves, peut-être rien de bien dialectiquement compliqué. Le saut qualitatif... certainement. L’altermondialisme n’a pas eu qu’un effet bisounours, l’internationalisme s’est réveillé, le village global est un champ de bataille global. La terreur des multinationales n’est plus seulement un cauchemar des militants d’extrême gauche, c’est un fait implacable et visible, inutile d’en faire ici la liste.

La localisation des industries, les cultures maraichères locales, l’utilisation sobre et régionale des forces de la nature, la remise en cause du travail suicidaire, un changement de cap radical dans le fonctionnement même de nos civilisations... tout cela n’est plus réservé aux poussifs philosophes d’un communisme dépoussiéré, si puissant qu’il embrasse tous les drapeaux du noir au rouge... Tout cela est notre pensée quotidienne, la mise en place matérielle de l’avenir.

Les gens des villes ont du retard, encore englués dans la pieuvre qu’a accouché le capitalisme, verrouillé par les forces de la morale marchande et de l’ordre bourgeois, sans voir ni arbre ni oiseau, ni fruit ni abeille... mais soit, là -bas aussi le maelström de la tristesse s’est arrêté, tout est possible. Le déclic, des quatre coins du pays, des quatre vents, des quatre éléments, le déclic est à portée de coeur... jusqu’ici tout va bien... pour eux.

Archibald EMOREJ

Infos complémentaires :

Sur le collectif d’Ardèche :http://www.stopaugazdeschiste07.org/

Sur les études concernant l’exploitation du gaz de schiste en France :http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/03/gaz-de-schiste-une-expertise-ind%C3%A9pendante.html

Documentaire «  gasland », de Josh Fox sur les ravages de l’exploitation du gaz de Schiste aux États-unis :http://www.tagtele.com/videos/voir/63910

Et sur les ravages aux usa, en anglais :http://greenbuildingelements.com/2011/01/04/hydraulic-fracturing/

http://greenbuildingelements.com/2011/01/04/hydraulic-fracturing/

http://www.covebear.com/EarthEnergyOil.htm

http://coloradoindependent.com/24667/oil-giants-have-cornered-the-market-on-western-slope-water-rights-study-says

http://www.earthworksaction.org/oil_and_gas.cfm

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Circus politicus
Christophe Deloire, Christophe Dubois
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, les Français sont saisis d’angoisse à l’idée que la fête électorale débouchera sur une gueule de bois. La crise aidant, la politique se révèle un théâtre d’ombres où les signes du pouvoir servent surtout à masquer l’impuissance. Qui gouverne ? Qui décide ? Circus politicus révèle les dessous d’un véritable « putsch démocratique », une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. (…)
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Ceux qui n’ont pas le courage de lutter devraient au moins avoir la décence de se taire.

José Marti

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