Madagascar est le cinquième pays le plus pauvre du monde. Classement basé sur je ne sais quel critère. Pourtant il n’y a pas la guerre. Ni leur terrorisme. Ni un grand intérêt stratégique. C’est un pays vaste, agricole, d’une agriculture d’un autre siècle. C’est un pays de castes, d’ethnies, de rivalités claniques, de parasitisme étranger. Ce n’est pas une nation mais une terre dévastée. Pleine de vie et de couleurs. Une île en plein naufrage. Le mouroir d’une nature que les millénaires ont fait unique. C’est le miroir de l’échec de l’accumulation sans autre objet que l’intérêt, de la faillite du mondialisme, le triomphe de l’asservissement sous couvert de libéralisme.
Ben si, elle rogne sur son pouvoir d’achat, rien que pour cela !
Rien. Ils ne laisseront rien passer. Ni l’injure, ni l’infamie, ni l’ignominie. Les hordes de fonctionnaires du vil, les coprophages de la lâcheté, les défroqués de la grandeur humaine, tous grouinent dans la fange en bouffant le cadavre d’un combattant qu’ils n’ont pas su abattre. Pas même touché, ni même égratigné. Eux ne sont pas des Hommes, sans respect pour la mort, à pisser sur la dépouille, comme leurs ont dit de dire leurs supérieurs de l’ombre, d’un très grand de notre monde. Notre monde. Ils n’ont pas idée de ce qu’il est. Nous avons tous nos cultures, nos langues, nos histoires, nos folklores et nos héros, et pourtant nous partageons les valeurs de ce monde, ce monde dont ils n’ont même pas idée.
ET AU PASSAGE UNE CRITIQUE FERME MAIS HONNÊTE DU FRONT DE GAUCHE, SUIVI D’UNE CHARGE CONTRE LA SOCIÉTÉ TECHNICIENNE ET FINALEMENT D’ARGUMENTS SUCCINTS CONTRE LA DEMOCRATIE, BREF, LA TARTINE QU’IL NOUS FAUT EN CE DEBUT DE SAISON.
La terre rurale de France compte ses partisans ; elle regroupe ses forces dans le maquis ardéchois. L’avenir ne lui réserve rien de bon à en croire les directives fanfaronnantes et les ubuesques prises de parole de ceux d’en haut. Dans le brouhaha des révoltes, celle-ci, quoique en gestation, ne peut passer inaperçue. Faisons alors acte de fine diplomatie et relayons une mise en garde aux nababs, celle de la juste colère qui s’organise dans les champs de marronniers, là où les chèvres ne font pas que bêler.