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Au Venezuela, les communistes prennent d’assaut le siège du patronat !

Au Venezuela, les communistes prennent d’assaut le siège du patronat pour lutter contre son travail de sabotage de la Révolution

Communiqué du Parti communiste vénézuélien (PCV)

Ce 3 septembre, le Parti communiste du Vénézuela (PCV) avait appelé – avec un ensemble d’organisations sociales acquises à la révolution – à occuper le siège du patronat national (Fedecamaras) pour protester contre son rôle dans le sabotage de la révolution bolivarienne.

« Les voilà, ceux qui foutent en l’air la nation ! », c’est un des mots d’ordres que plusieurs centaines de manifestants ont scandé dans la manifestation organisée ce 3 septembre au siège de la Fédération des Chambres et Associations de Commerce et de Production du Vénézuela (Fedecamaras), convoquées par le Bloc populaire révolutionnaire de Caracas (BPR), composé de plus de 40 organisations et sociales de la capitale.

Le BPR s’est prononcé aujourd’hui face à la situation économique critique que vit le pays, dénonçant les organisations patronales, regroupées dans la Fedecamaras, pour avoir augmenté artificiellement les prix des produits, contourné systématiquement les lois sur le prix juste par lesquelles l’État vénézuélien cherche à protéger le peuple pour qu’il puisse accéder à certains éléments basiques pour son alimentation.

« Il faut que le peuple ait en tête que Fedecamaras est notre ennemi de classe, elle représente la bourgeoisie, le patronat, les exploiteurs, les intérêts du grand capital, de l’impérialisme exploiteur, des peuples qui a décidé de détruire le processus de libération nationale », pouvait-on lire dans la convocation à la manifestation contre l’organisation patronale.

Pour toutes ces raisons, le BPR et les organisations qui la composent rejettent « catégoriquement la déstabilisation économique mise en place par la Fedecamaras et Consecomercio (NdT : organisatiion patronale pour le secteur tertiaire, notamment commercial) » et les accusent d’être des instruments du plan putschiste orchestré par l’impérialisme états-unien.

Dans la manifestation contre Fedecamaras, le BPR a appelé le peuple à exercer son droit de contrôle et de surveillance, en s’organisant dans des Comités d’usagers pour arrêter la spéculation qui s’exprime dans l’augmentation disproportionnée des prix.

Ils appellent le gouvernement à supplanter la bourgeoisie commerciale et importatrice, en créant une entité étatique qui centralise et contrôle toutes les importations dans le pays, luttant ainsi contre la fuite par millions de dollars à l’extérieur réalisée par le secteur privé du pays.

Le BPR rejette également que les Tables rondes économiques se transforment en un espace de négociation, où la bourgeoisie « apatride et parasitaire » réussirait à obtenir ce qu’elle n’a pas réussi à obtenir ni dans les processus électoraux qu’a vécu le pays ces 15 dernières années, ni « dans les émeutes violentes » (guarimbas) qu’elle a financé, elles qui ont coûté la vie à plus de 40 vénézuéliens, et a détruit les biens du peuple.

Finalement, le Bloc populaire révolutionnaire souligne et insiste sur le fait que : « La paix se conquiert en triomphant du fascisme et du capitalisme ! »

Vidéo de la manifestation :

»» http://www.solidarite-international...
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« La démocratie et les droits de l’homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l’homme nous importaient, nos ennemis seraient l’Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque »

Wayne Smith, ancien chef de la Section des Intérêts Américains à La Havane (SINA) sous l’administration Reagan

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