Photo : E. Samper, Secrétaire general de l’UNASUR
Le secrétaire général de l’Union des Nations Sud-américaines, Ernesto Samper, a catalogué l’assassinat du parlementaire vénézuélien Robert Serra et de sa compagne, Maria Herrera, comme "un signe préoccupant d’infiltration du para-militarisme colombien" au Venezuela.
Samper, qui fut président de Colombie entre 1994 et 1998, a publié cela sur son compte Twitter @ernestosamperp.
Serra et Herrera ont été assassinés dans la soirée de mercredi dans leur résidence située dans la paroisse La Pastora de la municipalité Libertador de Caracas.
Jeudi, le ministre de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix, Miguel Rodriguez Torres, a indiqué que "selon les premières expertises réalisées et basées sur le principe de la plus grande expérience d’investigations criminelle, nous déduisons qu’il ne s’agit pas d’un fait dû au hasard commis par des délinquants de droit commun. Nous sommes en présence d’un homicide intentionnel, planifié et exécuté avec une grande précision, selon les preuves observées."
Rodriguez Torres a précisé que "ce fait s’est déroulé en 15 à 20 minutes à l’aide d’une arme de type poinçon pénétrant qui a provoqué la mort des deux personnes par hémorragie."
"Nous ne nous reposerons pas dans la lutte contre les forces du mal, le terrorisme, la para-militarisme, la délinquance organisée et toute forme de violence. Il n’y aura pas d’impunité", a ajouté le ministre.
Robert Serra, 27 ans, a été élu député à l’AN aux élections parlementaires, le 26 septembre 2010. C’était un des plus jeunes députés. Il s’est fait connaître dans cette charge pour ses fortes participations à la défense de la Révolution Bolivarienne.
En plus d’être militant au Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), Serra avait créé le Mouvement Révolutionnaire Avancé, constitué de jeunes et a fait partie du Conseil Municipal des Enfants et des Jeunes de la municipalité Libertador.
Source originale : AVN
Version française : VivaVenezuela