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L’internement des Tsiganes pendant l’occupation

Les Historiens travaillant sur cette question sont bien peu nombreux, les universitaires, sociologues, philosophes, journalistes…non pas contribués à plus d’obligations. Quand aux Tsiganes ils ne parlent jamais publiquement de leurs morts, ce qui les a condamnés à vivre un traumatisme « communautaire »sans justice ni réparation. Qu’il me soit permis ici puisque toutes commémorations d’anniversaires semblent décidément obsolète pour cette communauté sur qui repose la forme de suspicion et d’arbitraire la plus accompli au regard de la société civile Française. D’exposer les graves manquement d’humanité aux lourdes conséquences concernant l’oubli par le silence porté sur l’internement et les tentatives d’extermination dont furent l’objet les Tsiganes en France et en Europe par les excès en matière de dérap ages du droit français . Quand au respect de leur pleine citoyenneté en ce qui concerne toute cette population « bouc émissaire » de tous nos maux. Qui depuis des siècles est vilipendé et désignés comme des citoyens de « seconde zone » un creusé de culpabilité et de ressentiments. Le drame dont ils furent victimes n’est pas du seul fait des Nazis ou du gouvernement de Vichy , puisqu’ "il fut anticipé et poursuivi par l’état Français .Et c’est en tant que nomades qu’ils furent d’abord assignés à résidence, au début de la guerre, par le gouvernement Français(décret du 6 avril 1940), puis internés dès octobre1940 par décision allemande, parfois déportés .

Pour le seul fait de leurs origines et par complaisance pour l’Allemagne Nazi, la France de 39/46 a enfermé les nomades dans les camps. Nous savons depuis qu’au même moment dans les camps d’extermination les nomades ont fait l’objet de manipulations génétiques, ont servi de cobayes pour des experts en biologie raciale, pour ensuite subir le même génocide ethnique que les juifs. Stigmatisés depuis des siècles ils ont continué après la guerre à subir ragots, rumeurs, méfiance exclusion... Les conditions n’ont jamais été réunies pour que leur soit reconnu le droit des victimes. Leurs silences n’ont jamais alarmés personnes et même quand le message arrivait jusqu’à nous il avait déjà perdu toute sa résonance. Il faut dire que cette information n’a jamais été portée par les médias. Aucun drapeau ni tambour. Ou sont les anniversaires, les plaques commémoratives, les fanfares et défilés pour porter la mémoire et dénoncer le crime ? Il y a du travail sur la planche pour bousculer les silences et les légendes qui se nourrissent de haine et d’exclusion. Et Quand est il aujourd’hui avec les Roms...

luis lera

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Mikhaïl Bakounine

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