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Cuba : l’Amérique latine lance une offensive contre l’embargo américain

Les dirigeants latino-américains ont lancé, lors d’un sommet de deux jours au Brésil, une nouvelle offensive pour la levée de l’embargo américain contre Cuba, à un mois de l’entrée à la Maison Blanche du président élu Barack Obama.

Dans une déclaration commune publiée à l’issue du sommet, les trente-trois pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont demandé "au gouvernement des Etats-Unis de respecter les dispositions de dix-sept résolutions successives de l’Assemblée générale des Nations unies et de mettre fin à l’embargo économique, commercial et financier qu’il maintient contre Cuba".

Ils ont aussi demandé la fin "immédiate" des mesures prises au cours des cinq dernières années et qui ont durci l’embargo décrété en 1962 par les Etats-Unis contre l’île communiste. Celui-ci aurait coûté, selon le gouvernement de La Havane, 93 milliards de dollars à Cuba.

Les chefs d’Etat se sont réunis dans le complexe hôtelier de luxe de Costa do Sauipe (nord-est), sans la présence des Etats-Unis, mais en fêtant le président cubain Raul Castro, 77 ans, qui a participé à son premier sommet international hors de Cuba depuis qu’il a succédé en juillet 2006 à son frère Fidel Castro retiré du pouvoir pour cause de maladie.

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Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

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