Le peuple équatorien a approuvé à une très large majorité la nouvelle loi fondamentale. C’est un triomphe pour le chef de l’Etat équatorien, ami des présidents Vénézuélien et Bolivien, Chavez et Morales. Pour consolider le socialisme dans son pays, il soumettait ce dimanche à référendum son projet de constitution.
Avec notre correspondant à Quito, Eric Samson
Fidèle à son habitude, Rafael Correa a confirmé qu’il n’allait pas lever le pied après son quatrième triomphe électoral consécutif.
Approuvée par près de 70% des électeurs, selon les premiers sondages, « cette nouvelle Constitution n’est que le début du combat… » vient-il de rappeler, « nous avons construit les bases, il nous faut maintenant construire la maison », c’est-à -dire ce nouvel Equateur qu’il entend mener sur le chemin du socialisme du 21ème siècle dont il se réclame.
D’ici cinq jours, une commission sera nommée pour préparer un régime de transition, en attendant les prochaines élections générales, la présidentielle et les législatives.
Même s’il n’est pas encore officiellement candidat, Rafael Correa n’a pas de rival en vue.
Très populaire dans sa ville Guayaquil, le maire de droite, Jaime Nebot, a tout juste réussi à limiter les dégâts dans ce dernier bastion de l’opposition. Mais la consolation est faible pour l’opposition, hostile à une constitution qui, selon elle, porte les germes d’un régime politique autoritaire et d’une économie socialisante.
Dans tout le reste du pays, le OUI l’emporte sans rival, prouvant que le président Correa incarne toujours ce désir de changement auquel les équatoriens aspirent après une décennie d’instabilité.
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