Mettre sur le même pied la CGT et la CFDT, c’est les apparenter (ce que tentent de faire justement leurs dirigeants ainsi que le medef et à sa suite le patronat, la presse aux ordres, Sarkozy son dévoué représentant commercial...) et qui sait, avec la "nouvelle représentativité"... préparer leur fusion... contre nature.
Or entre CGT et CFDT, y a pas photo ! Historiquement, syndicalement... Cette confusion maintenant répandue sert à la fois la politique de la direction de la CGT et les intérêts de la classe capitaliste française. Thibault ne sert donc pas seulement ses propres intérêts et celle de sa bureaucratie. Une politique traître.
Confusion à combattre car masquant les enjeux généraux, les voies possibles… concernant les intérêts des classes laborieuses. Cette différence de nature se voit à mille exemples.
Ainsi Thibault se réfugie dans le silence au meeting à Marseille en 2003 quand du bout des lèvres, Blondel (CGT-FO) "recommande la grève générale", vulgaire docteur Diafoirus des temps modernes. Tout ce scénario était réglé comme du papier à musique.
En revanche, Chérèque lui n’a rien à cacher (sauf la vraie nature de son « syndicat » et de ses "dérivés"). Il a mis en garde récemment le gouvernement un jour de mobilisation de cette manière : « une mobilisation globalisante, ce contre quoi j’ai toujours résisté. » Traduisons du Jésuite, ancienne forme de la novlangue : PAR DEFINITION, la CFDT refusera toujours la grève générale. Avec la CFDT, c’est tout bonnement impossible ! La CFDT est par définition un syndicat d’accompagnement. Sa base organisationnelle n’est pas la charte d’Amiens mais une encyclique de l’église catholique.
Quant à la CGT… c’est une autre histoire.