RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Colombie USA

Le Juge déclare nul pour une seconde fois le jugement de Sinon Trinidad pour suspicion de trafic de drogues

Le second jugement pour trafic de drogues effectué aux Etats-Unis contre le guérillero colombien Ricardo Palmier, alias Sinon Trinidad, a été déclaré nul ce lundi, comme celà s’était déjà produit, pour manque d’accord unanime dans le jury.

Le juge John Bates a pris cette décision en constatant que, après quatre jours de délibérations, les douze membres du jury n’ont pas pu se mettre d’accord sur la culpabilité ou l’innocence de ce dirigeant des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).

Dans ce jugement, le ministère public accusait le guérillero d’avoir conspiré pour produire et distribuer « cinq kilogrammes ou plus » de cocaïne de manière « délibérée, et en connaissance de cause » qui allait être introduite aux USA.

La faiblesse des accusations apportés par le ministère public et le peu de crédibilité des témoins ont été déterminants pour que le jury doute de l’implication directe de Trinidad dans le trafic de drogues.

De fait, sept des membres du jury l’ont considéré innocent, tandis que les autres cinq l’ont trouvé coupable. Pour qu’un jugement soit déclaré nul, le jury doit remettre au juge trois notes dans lesquelles il affirme qu’il est incapable d’arriver à un verdict unanime, ce qui est aussi arrivé à cette occasion.

Sinon Trinidad, 57 ans, a été condamné par les Etats-Unis à 60 années de prison pour le « kidnapping », dans le sud de la Colombie en février 2003, de trois citoyens américains que les FARC accusent d’appartenir aux services secrets américains.

Étant condamné, la guérilla a estimé que ce dernier a été victime d’un « jugement politique », ce qui démontre le « caractère politique » des FARC.

TeleSUR - Efe/sb - SB

»» Juez declara nulo por segunda vez juicio a Simón Trinidad por supuesto narcotráfico
URL de cet article 6524
   
Même Thème
Colombie, derrière le rideau de fumée. Histoire du terrorisme d’Etat
Hernando CALVO OSPINA
L’affaire Ingrid Betancourt et la question des otages ont mis la Colombie sous les feux de l’actualité… Mais, derrière le rideau de fumée médiatique, que se passe-t-il vraiment dans ce pays ? La violence politique, conséquence de l’intransigeance de l’Etat et des énormes inégalités sociales, est au coeur de cet ouvrage, Au fil de l’histoire, l’oligarchie nationale vorace, les Etats-Unis et certaines puissances européennes, avides de soumettre un peuple pour s’emparer de ses immenses (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières sur le pied de guerre. Si le peuple américain permet un jour aux banques privées de contrôler le devenir de leur monnaie, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, les banques et les compagnies qui fleuriront autour des banques priveront le peuple de tous ses biens jusqu’au jour où ses enfants se retrouveront sans toit sur la terre que leurs parents ont conquise.

Thomas Jefferson 1802

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.