RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Vénézuéla

Chávez payera ’’ jusqu’au dernier centime ’’ les entreprises du ciment qu’il nationalise

Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a réitéré vendredi qu’il payera « jusqu’au dernier centime » les entreprises étrangères qui produisent du ciment dans le pays et a confirmé que son Gouvernement les soumettra prochainement à un processus de nationalisation.

« Je veux garantir que nous respectons le droit de ces entreprises. Le Vénézuéla a démontré être un pays responsable ; c’est-à -dire, nous reconnaîtrons leurs actifs et nous leur payerons jusqu’au dernier centime, mais nous allons récupérer les entreprises du ciment privatisées et (livrées) à des multinationales », a t-il déclaré dans un discours nocturne face à des jeunes en fin d’études universitaires.

Les principales entreprises de cette industrie au Vénézuéla sont la mexicaine Cemex, responsable de la moitié environ des douze millions de tonnes de la production nationale, et en majeur partie du secteur béton et ensembles (sable et gravier) ; le français Lafarge (...), ainsi que le suisse Holcim, à hauteur d’environ 17 pour cent.

EN annonçant jeudi cette mesure, Chávez a déjà dit que la nationalisation dans ce secteur, comme auparavant ceux du pétrole, des télécommunications et de l’électricité, seront principalement le fruit de négociations pour déterminer les indemnisations ou définir des accords de transaction.

« Nous les paierons comptant et nous allons moderniser ces industries du ciment sur le plan technologique en ayant entre les mains de l’État le pouvoir social. C’est quelque chose de stratégique », a t-il indiqué jeudi.

De même, il a rappelé que toutes ont été privatisées cinq ans avant son arrivée au pouvoir en 1999, et qu’aujourd’hui l’État « en a besoin, parce qu’il y a eu une explosion (de croissance) dans la construction ».

« Un des problèmes a t-il ajouté, est qu’on a souvent ici freiné les plans de logement parce que nous étions en pénurie et, en outre, ils vendent trés cher », bien que « la matière première soit très bon marché et qu’elle est la nôtre ».

Les mines de chaux « sont les nôtres, celles du pays », mais ces entreprises vendent le ciment à des prix « gonflés », a t-il remarqué.

« Un chef d’entreprise m’a dit - a t-il ajouté - que le ciment vénézuélien est un des plus cher au monde, et c’est pourquoi il préférait l’importer d’Europe », ce qui est du « à un monopole » qui permet qu’« ils gonflent artificiellement les prix », parce que « ils se mettent d’accord » pour cela, a t-il dénoncé.

En outre, a conclu Chávez, ces entreprises « exportent le ciment quand ici il nous en manque à nous pour la construction de logements, universités, des écoles bolivariennes, des résidences universitaires, des routes, etc. ».

TeleSUR-Efe/RN

»» Chávez reitera pagará ’’hasta el último centavo’’ a cementeras que nacionalice
URL de cet article 6330
   
Même Thème
Venezuela – Chronique d’une déstabilisation
Maurice LEMOINE
A la mort de Chávez, et afin de neutraliser définitivement la « révolution bolivarienne », les secteurs radicaux de l’opposition ont entrepris d’empêcher à n’importe quel prix son successeur Maduro, bien qu’élu démocratiquement, de consolider son pouvoir. Se référant de façon subliminale aux « révolutions de couleur », jouissant d’un fort appui international, ils ont lancé de violentes offensives de guérilla urbaine en 2014 et 2017 (45 et 125 morts), dont une partie importante des victimes, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je crois, juridiquement parlant, qu’il y aurait des motifs sérieux pour inculper chaque président des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale. Il ont tous été soit de véritables criminels de guerre, soit impliqués dans de graves crimes de guerre.

Noam Chomsky, in "What Uncle Sam Really Wants"

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.