Les principales entreprises de cette industrie au Vénézuéla sont la mexicaine Cemex, responsable de la moitié environ des douze millions de tonnes de la production nationale, et en majeur partie du secteur béton et ensembles (sable et gravier) ; le français Lafarge (...), ainsi que le suisse Holcim, à hauteur d’environ 17 pour cent.
EN annonçant jeudi cette mesure, Chávez a déjà dit que la nationalisation dans ce secteur, comme auparavant ceux du pétrole, des télécommunications et de l’électricité, seront principalement le fruit de négociations pour déterminer les indemnisations ou définir des accords de transaction.
« Nous les paierons comptant et nous allons moderniser ces industries du ciment sur le plan technologique en ayant entre les mains de l’État le pouvoir social. C’est quelque chose de stratégique », a t-il indiqué jeudi.
De même, il a rappelé que toutes ont été privatisées cinq ans avant son arrivée au pouvoir en 1999, et qu’aujourd’hui l’État « en a besoin, parce qu’il y a eu une explosion (de croissance) dans la construction ».
« Un des problèmes a t-il ajouté, est qu’on a souvent ici freiné les plans de logement parce que nous étions en pénurie et, en outre, ils vendent trés cher », bien que « la matière première soit très bon marché et qu’elle est la nôtre ».
Les mines de chaux « sont les nôtres, celles du pays », mais ces entreprises vendent le ciment à des prix « gonflés », a t-il remarqué.
« Un chef d’entreprise m’a dit - a t-il ajouté - que le ciment vénézuélien est un des plus cher au monde, et c’est pourquoi il préférait l’importer d’Europe », ce qui est du « à un monopole » qui permet qu’« ils gonflent artificiellement les prix », parce que « ils se mettent d’accord » pour cela, a t-il dénoncé.
En outre, a conclu Chávez, ces entreprises « exportent le ciment quand ici il nous en manque à nous pour la construction de logements, universités, des écoles bolivariennes, des résidences universitaires, des routes, etc. ».
TeleSUR-Efe/RN